Madame la Directrice de la publication,
Faisant suite à votre reportage : Fake news, la machine à fric, de votre émission Complément d’enquête présentée par Tristan Waleckx présentateur de l’émission, diffusé jeudi 2 septembre à 22:55 sur France2 ainsi que sur franceinfo et son application mobile (iOS & Android) et rubrique Magazines, dans lequel j’ai été nommément mis en cause, je vous fais savoir qu’en vertu l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, je souhaite exercer mon droit de réponse.
DROIT DE RÉPONSE
Vous avez déclaré que je diffusais des fake news et qu’en plus je recevais pour cela des subsides, ce qui est foncièrement fallacieux. De plus, vous ne rapportez aucun exemple de fake news que j’aurais diffusées sur mon site. Par ailleurs, les sommes versées sur Tipee et dont vous faites allusion proviennent de personnes désireuses de participer au financement des affiches et tracts diffusés dans l’ensemble des arrondissements de Marseille. Je tiens à informer vos auditeurs que je n’ai jamais monétisé mes vidéos (sauf une très courte parenthèse avec YouTube) alors que j’active depuis une quinzaine d’années sur les réseaux sociaux.
Vous avez, en outre déclaré, me concernant :
« Dernier exemple : Salim Laïbi alias « Le Libre Penseur » Salim Laïbi qui a un projet …
Un dentiste marseillais qui incite sa communauté à se rebeller contre « une élite criminelle », et dénonce régulièrement ce qu’il appelle « la mafia juive ».
Vous m’attribuez un projet sans en préciser la nature. Les points de suspension laissent libre cours à l’imagination et ouvrent tout un champ de possibilités, du projet le plus louable au projet le plus condamnable.
Vous parlez de communauté. À quelle communauté faites-vous allusion ? Celle de mes confrères dentistes ou s’agit-il d’une quelconque communauté ethnique ? Je n’ai jamais incité quiconque à se rebeller, bien au contraire ; j’ai toujours appelé au calme et prôné la paix et la concorde afin d’éviter une guerre civile que certains apprentis sorciers appellent de leurs vœux. Quant à l’existence d’une élite criminelle, elle ne saurait être niée malheureusement, tant les les faits et leurs auteurs sont connus de tous.
Il m’est arrivé en effet de dénoncer la mafia juive qui existe réellement, comme existent d’autres mafias à travers le monde, mais l’adverbe « régulièrement » est de trop car j’ai dû en parler à peine deux ou trois fois durant ces trois dernières années, toujours dans un contexte dicté par l’actualité (arnaque à la taxe carbone). Derrière cette diffamation, on ne peut ne pas noter une volonté à peine voilée de m’accoler l’étiquette récurrente et fallacieuse d’antisémitisme.
Alors que je suis aisément joignable, je déplore que vous n’ayez pas pris la précaution de me contacter avant de publier votre reportage afin de vous assurer de la véracité des informations recueillies par vos journalistes enquêteurs.
Je vous prie d’agréer, Madame la Directrice de la publication, l’hommage de ma parfaire considération.
M. Salim LAÏBI