C‘est tout de même extraordinaire de voir les journalistes français critiquer une décision judiciaire uruguayenne ! Le fait d’affirmer que ces injections sont totalement sures, sans aucun risque d’effets indésirables, n’a absolument aucun sens puisque les enfants, encore une fois, ne sont pas concernés par cette maladie ! Ce débat n’a même pas lieu d’être, c’est une pure perte de temps et de quelques milliards d’euros !
De plus, la décision judiciaire est très simple, elle exige des fabricants des informations fondamentales que tout individu est en droit de connaître avant de se faire injecter. Le juge exige de connaître l’intégralité des contrats qui doit mentionner la composition exacte des produits injectés ! Est-ce trop demander ? Certainement pas ; c’est le strict minimum nécessaire au consentement éclairé, surtout lorsqu’il n’y a aucune urgence sanitaire.
La justice française devrait s’inspirer de cette décision uruguayenne car les conséquences futures de cette mascarade sanitaire seront trop lourdes à assumer par les responsables qui auront laissé faire.
Pour le secrétaire général de la présidence uruguayenne, Álvaro Delgado, la décision du juge Alejandro Recarey de suspendre la vaccination des mineurs est une « absurdité » : « La science a démontré avec toutes les garanties possibles que les vaccins sont efficaces. Que la décision d’un juge de suspende obligatoirement une vaccination qui est volontaire en dépit de l’opinion des scientifiques nous inquiète énormément. »
Quelques heures après l’entrée en vigueur de cette suspension, Álvaro Delgado a annoncé en conférence de presse que le gouvernement allait faire appel de cette décision, afin que les parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants puissent le faire le plus vite possible. « Aujourd’hui, 5 800 mineurs étaient inscrits pour recevoir leur seconde dose. La décision de ce juge rend la justice responsable de la possible dégradation de la santé de nombreux enfants uruguayens, qui pour beaucoup ont des comorbidités et une prescription médicale. »
La décision du juge Recarey, qui fait suite à un « recours en protection » déposé par un avocat, a également été critiquée par l’opposition, qui l’a qualifiée de « profonde erreur ». La communauté médicale et pédiatrique uruguayenne a elle aussi exprimé son désaccord avec cette suspension, en réaffirmant l’efficacité et la sûreté des vaccins chez les enfants.
Photo d’illustration : Un garçon tenant une fausse seringue géante sur laquelle on peut lire en espagnol « souveraineté », assiste à une manifestation devant la Cour suprême lors d’une audience sur la vaccination infantile, à Montevideo, en Uruguay, le mercredi 6 juillet 2022. AP – Matilde Campodonico
Théo Conscience, correspondant
9 juillet 2022