Nouvelle victoire puisque Skyrock accuse une baisse supplémentaire de son audience poubelle. Continuons à saboter ces dégénérés, n’oubliez pas d’appeler Skyrock pendant les émissions (Difool ou la voyance du sataniste Claude Deplace). Il faut sortir les jeunes de cette radio décadente et les tirer vers le haut, leur parler de beauté et d’excellence et non de pipi, caca, prout prout.
Laurent Bouneau, directeur général des programmes de Skyrock, estime que sa maison se tient solidement sur ses deux jambes. Elle perd encore un peu d’audience, mais demeure la troisième musicale de France, à quelques millimètres de Fun Radio. Pour lui, les fondamentaux sont solides, et moyennant quelques petits réglages, il compte garder le même cap la saison prochaine.
Skyrock : toujours troisième !
» Lorsqu’on se regarde, on pleure, mais lorsqu’on regarde les autres, on se console… » Laurent Bouneau adopte la philosophie du « ça pourrait être pire » lorsqu’il regarde cette vague de sondages. C’est pas l’extase, mais c’est pas l’enfer non plus. Il perd de l’audience, mais ses concurrents en perdent plus que lui. « On a eu quelques petites faiblesses cette saison. Avec notamment la matinale, dont l’audience baissait après huit heures. Et ensuite, des tranches de journée en petite baisse de forme. »
Des problèmes d’horlogerie sur lesquels le directeur emblématique de Sky a travaillé en temps réel. Et dont il pense qu’ils sont d’ores et déjà rectifiés. Auparavant quasi-seule sur son segment de marché, sur une registre qu’elle a d’ailleurs largement défriché puis développé, elle voit aujourd’hui arriver de nombreux concurrents. Y compris d’autres radios historiques, qui autrefois se pinçaient le nez devant la scène urbaine, et qui la jouent avec enthousiasme aujourd’hui.
Difool, Romano et Cédric le Belge toujours d’attaque
Mais pour Laurent Bouneau, cette concurrence n’est pas un problème. Sa radio et son équipe, Difool et sa bande en tête, vont garder exactement le même cap la saison prochaine. En continuant toujours de puiser leur énergie dans la bouillonnante scène musicale urbaine, qu’ils vont continuer d’explorer, de défricher et de propulser.
« Nous n’étions pas impliqués dans cette revendication des radios pour l’assouplissement des quotas. Pour une raison simple : nous nous appuyons sur la scène française. Nous jouons toujours 40 % de titres d’expression française, et là où notre convention exige que nous jouions 20% de nouveaux talents, nous en jouons 40% ! « .
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