Déjà, on aimerait bien savoir d’où sort ce Raphaël Glucksmann et comment a-t-il pu, à partir du néant, être imposé comme le candidat des socialistes aux européennes de 2019 ? Vous comprendrez dès lors que le système politico-médiatique fait ce qu’il veut et défait qui il veut.
À part ça, la déclaration de Raphaël Glucksmann est d’une grande stupidité, car pour cesser de polluer la planète, il suffit d’arrêter immédiatement la fabrication des polluants et non pas créer un nouvel impôt pour on ne sait quelle utilisation absurde qui finira, comme toujours, par être détournée de son objectif originel (cf. taxe carbone). Si le Glyphosate est dangereux pour la santé, on cesse de le produire et de l’utiliser en agriculture, point. C’est très simple à faire, il suffit d’un décret et c’est appliqué dans l’heure qui suit ; idem pour un grand nombre d’autres produits cancérigènes. Quant à la politique criminelle de l’obsolescence programmée, dont bizarrement, personne ne parle alors qu’elle est la première cause de pollution dans le monde, il suffit là encore d’un décret afin d’imposer des garanties 10 fois plus longues, de l’ordre de deux, voire trois décennies, obligeant les fabricants à proposer un matériel solide et des pièces détachées pour la maintenance et le SAV.
C’est tout le système économique qu’il faut revoir et non pas imposer une taxe supplémentaire qui va détruire et ralentir encore plus le business, l’embauche et les échanges. Car bien sûr, ces taxes ne seront jamais appliquées en Chine, aux États-Unis…
Transition écologique – Le candidat de la Place Publique souhaite un impôt pour financer la transition écologique.
Raphaël Glucksmann, à la tête d’une liste Place publique soutenue par le PS pour les élections européennes, est favorable à un nouvel impôt européen pour financer la « transformation écologique », indique-t-il dans un entretien au Journal du Dimanche.
Un impôt « de 1 à 5 % » sur les bénéfices des sociétés (hors PME) et une taxe sur le kérosène pour les vols intra-européens permettrait d’affecter « 1000 milliards d’euros sur cinq ans pour l’écologie », évalue-t-il. « Assumons d’augmenter largement le budget de l’Europe, nous sommes les seuls à le faire », dit Raphaël Glucksmann : « Tant pis si c’est impopulaire ».Une exception au déficit public
La nouvelle taxe permettrait selon lui de financer « un grand plan de rénovation thermique des bâtiments », au bénéfice du pouvoir d’achat des familles qui réaliseraient des économies d’énergie.
Interrogé sur sa capacité, en cas d’élection au Parlement européen le 26 mai, à convaincre ses futurs partenaires sociaux-démocrates européens, la tête de liste plaide que « l’urgence écologique peut se traduire par une exception écologique » à la rigeur budgétaire à laquelle sont notamment attachés les élus allemands. Dès lors selon lui, « on peut considérer…
Photo d’illustration : Raphaël Glucksmann, le 17 mars 2018 à Paris — ISA HARSIN/SIPA
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AFP