Une perquisition est en cours depuis ce matin au siège de l’UDI dans le cadre d’une enquête pour abus de confiance et financement illégal de campagne électorale. / ©maxppp
Après le PS, l’UMP, le FN… voici que l’UDI est également empêtré dans une drôle d’affaire de financement illégal de campagne électorale. C’est devenu une coutume en France que de magouiller pour financer son parti politique malgré les millions d’euros déversés par le contribuable pour le résultat lamentable que l’on constate chaque jour.
Une perquisition est en cours au siège de l’UDI, ce mercredi 4 janvier matin, dans le cadre d’une enquête ouverte depuis octobre pour abus de confiance et financement illégal de la campagne électorale.
Toujours en cours. Le siège de l’UDI (Union des démocrates indépendants) est actuellement perquisitionné dans le cadre d’une enquête ouverte depuis octobre pour abus de confiance et financement illégal de la campagne électorale. Cette perquisition est conduite par la Brigade financière, comme l’a révélé l’hebdomadaire Paris Match.
L’information a également été confirmée par le porte-parole du parti centriste, Daniel Leca : “je ne suis pas au siège, mais on m’a effectivement prévenu de cette perquisition. Ce n’est pas forcément lié à l’UDI, peut-ête que cela concerne une des structures hébergées au siège”.
Les locaux de l’UDI, rue des Volontaires dans le XVe arrondissement de Paris, abritent la fédération des partis centristes, qui ont chacun leurs propres structures financières.
Son président Jean-Christophe Lagarde est “serein”
Toutefois, selon l’Agence France Presse, la perquisition intervient dans le cadre d’une enquête ouverte depuis octobre pour abus de confiance et financement illégal de la campagne électorale, après un signalement auprès de Tracfin, l’organisme de lutte contre le blanchiment d’argent. La période concernée va de septembre 2015 à avril 2016. L’information judiciaire n’a donné lieu à aucune mise en examen à ce stade.
Selon le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, la perquisition vise “à vérifier les conditions de location des locaux à l’Institut Jean-Lecanuet”. Insititution présidée par le sénateur de Paris, Yves Pozzo di Borgo et qui occupe le premier étage depuis “un ou deux ans”. Mais Jean-Christophe Lagarde se dit être “serein” car le loyer a été “calculé au mètre carré près”.
Blandine Garot – Non Stop politique