De plus en plus de personnalités politiques comme Luc Ferry ou Ségolène Royal refusent de s’aligner au discours stupide des athéistes laïcistes islamophobes qui n’ont pour seul sujet de liberté de bla bla l’islam et les musulmans. Quand un Gilets jaunes réalise une effigie de Macron ou une autre qui attache une banderole “Macronavirus“, ils finissent en GAV, voire même condamnés par la justice pour “outrage” ! L’hypocrisie est omniprésente, elle atteint des somments.
De plus en plus de personnages de la classe politique française se démarquent des caricatures offensantes au Prophète de l’Islam. Ségolène Royal, ancienne ministre et candidate malheureuse du Parti socialiste (PS) à la présidentielle de 2007, les juge « insultantes » et estime que le président Macron « a fait une erreur ».
« Je ne suis pas pour l’interdiction des caricatures, mais je ne suis pas pour cautionner et dire que les caricatures, c’est bien », dit-elle ce lundi 16 novembre dans une interview à CNews.
« Je pense que certaines caricatures de Mahomet sont insultantes. Toutes les caricatures pornographiques, je comprends que certains se sentent insultés par cela, y compris des musulmans qui ne sont ni intégristes ni radicaux », explique l’ancienne ministre.
L’interview intervenait après la publication de celle accordée par le président français Emmanuel Macron à la revue en ligne Le Grand Continent et dans laquelle il réitérait à propos des caricatures que « la France ne va pas changer son droit parce qu’il choque ailleurs ».
Ségolène Royal a dit partager la vision du de Macron mais nuance en soulignant qu’il avait « fait une erreur, sans doute sous le coup de l’émotion » en affirmant qu’il allait « continuer avec les caricatures ». « Un chef d’État ne continue pas avec les caricatures, il continue avec la liberté d’expression », a-t-elle dit.
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« On n’est pas obligé, pour enseigner la liberté d’expression, de montrer des caricatures qui sont à la limite de la pornographie », avait déclaré M. Ferry, qui a été ministre entre 2002 et 2004 sous la présidence de Jacques Chirac. En janvier 2006, M. Chirac alors président de la France, avait condamné la publication des caricatures par Charlie Hebdo.
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16 novembre 2020