Ceci est un véritable drame pour l’Algérie qui fait face à une véritable hémorragie des cerveaux, perdant ses élites au profit du Canada ou des États-Unis d’Amérique qui n’ont aucun scrupule à recruter des dizaines de milliers d’universitaires — la crème de la crème — pour faire tourner leur économie. Ces universitaires ont été conçus et portés par des Algériennes débordantes d’affection, nourris, instruits et formés avec l’argent du contribuable algérien ; puis, lorsque leur formation est achevée, ils offrent leurs services, alors qu’ils sont en pleine force de l’âge, au Canada qui n’a plus qu’à cueillir les fruits mûrs.
Le reproche s’adresse aux responsables politiques algériens au plus haut niveau qui ne font rien pour les retenir ou plutôt qui font tout pour qu’ils s’en aillent afin qu’ils ne leur fassent pas de l’ombre et qu’ils ne prennent pas les postes considérés comme inamovibles par une gérontocratie pitoyable, incompétente et incapable.
Le Canada qui cherche à attirer un million de nouveaux migrants d’ici 2020, dont 310.000 étrangers en 2018, puis 330.000 un an plus tard et 340.000 en 2020, a prévu 94000 opportunités d’immigration pour les algériens et leur voisins maghrébins.
En effet, l’an prochain, le Canada prévoit d’accorder la résidence permanente à 310.000 étrangers, puis 330.000 un an plus tard et 340.000 en 2020, a indiqué Ahmed Hussen, ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, lors d’une conférence de presse à Toronto. Ces arrivées importantes d’immigrants vont se faire pratiquement aux deux tiers pour des besoins économiques, mais aussi par le biais du regroupement familial et la poursuite de l’accueil de réfugiés.
« En réponse aux demandes des entreprises canadiennes et aux besoins de main-d’œuvre », l’arrivée de nouveaux migrants « soutiendra la croissance économique », a-t-il déclaré. « Cela nous aidera à faire face aux défis des prochaines années, comme le ralentissement de la croissance de la force de travail et le manque de main-d’œuvre lié au vieillissement de la population », a expliqué M. Hussen.
Djazairess