C’est de toute manière une question de vie ou de mort, car quand les eaux seront contaminées, ils vont tous mourir de cancers et autres maladies dégénératives… Les forces du désordre, avec les impôts des peuples, défendent les voyous du CAC40 comme toujours. N’oubliez pas, si vous avez des doutes concernant l’hydrofracturation, de revoir le documentaire Gasland !
« Les habitants ont agi suite à des informations faisant état de la volonté de la compagnie Haliburton de creuser un nouveau puits expérimental », indique Djamel Addoun, un des membres du collectif qui lutte contre le gaz de schiste dans la ville d’In Salah.
Notre interlocuteur, qui se trouve à l’hôpital de la ville, indique que les gendarmes en charge de la protection la délégation de la compagnie américaine ont usé de gaz lacrymogène. Les affrontements qui ont suivi ont provoqué, selon notre interlocuteur, 4 blessés du côté des manifestants et 3 parmi les gendarmes.
« La situation est toujours sous tension et les militants anti-gaz de schiste ne semblent pas près de céder. Nous, Citoyens Algériens d’In-Salah, avons décidé d’empêcher l’entreprise de fracturer en construisant un barrage humain sur le site du forage et en barrant la route à Halliburton », indique par ailleurs un communiqué rendu public par le collectif.
Officiellement, Sonatrach et « ses partenaires » ont foré deux puits expérimentaux pour l’exploration du gaz de schiste. Les responsables politiques ont souvent affirmé que dès la fin des deux puits, l’exploration s’arrêtera. Les déclarations du collectif des militants anti-gaz de schiste confirment le contraire.
R.A.
- Source :
http://www.impact24.info/
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