Il est tout de même extraordinaire de qualifier d’« agression » le bombardement légitime effectué par la Syrie sur son territoire occupé par l’entité sioniste scélérate, à savoir le plateau du Golan ! C’est complètement fou cette inversion de la réalité malgré la résolution 497 de l’ONU datant du 17 décembre 1981 – cf. ci-dessous – et qui exige le retrait de l’entité sioniste scélérate de ce territoire syrien. C’est cette inversion du réel qui nous fait dire qu’il existe un complot très puissant. Comment un agresseur, un criminel, un colon peut-il devenir du jour au lendemain une victime, quelle est la logique qui permet une telle aberration, une telle folie ?
Bien au contraire, les règlements internationaux et les accords signés dans le cadre de l’ONU par exemple autorisent toute nation agressée à se défendre, à signer les alliances qu’elle désire et qu’elle trouve utiles pour libérer son territoire. Apparemment, ce qui est permis à certains est interdit à d’autres !

[Débat] – Golan : la Résistance riposte
En dépit d’un état d’alerte qui durait depuis trois jours dans les territoires occupés, l’armée israélienne a visiblement été prise de court. Des dizaines de missiles ont touché avec précision leurs cibles à l’intérieur des territoires occupés de la Palestine dans la nuit de mercredi à jeudi. L’ampleur de la « frappe » a été telle que même la campagne médiatique atlantiste n’a pas pu la masquer. Les médias constatent, alors « la défaite du renseignement de l’armée israélienne » qui a été pris de court par les frappes de la Résistance sans pouvoir les prévenir. Le renseignement de l’armée israélienne au Golan a été par ailleurs pris pour cible des missiles de la Résistance et plusieurs sites qui lui sont liés ont été détruits. Le porte-parole de l’armée israélienne a qualifié cette riposte d’« agression iranienne » sans toutefois pouvoir rassurer l’opinion israélienne qui reproche, d’ores et déjà, à l’armée et à son système de défense antimissile Dôme de fer ses « ratés ».
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales, et Arnaud Develay, juriste international, s’expriment sur le sujet.
http://ptv.io/2ZuF
Articles similaires