Nous en parlons depuis des années, le sauvetage de la Grèce a été une très grosse erreur qui a coûté à l’UE des centaines de milliards d’euros qu’elle n’était pas censée avoir en 2008. Pourtant, les voyous apatrides de la finance mondialiste ont quand même prêté à l’économie grecque moribonde des sommes colossales qu’ils ne pourront jamais rembourser. Aujourd’hui, M. Tsipras traite le FMI de criminels, il n’a que quelques décennies de retard. A-t-il lu le livre de John Perkins ? Peut-être ! Mais il faut qu’il comprenne que le FMI assassinait toute personne qui ne s’agenouillait pas devant lui…
Bref, tout ça pour ça ! In fine, la Grèce sortira de la zone euro et c’est la meilleure chose qu’elle puisse faire si elle veut se débarrasser des griffes des banksters. Nous avons encore une fois eu raison 7 ans à l’avance sans avoir aucune formation technique économique. Rappelons que la science économique fait partie des sciences humaines et n’est donc rien d’autre que spéculations et théories fumeuses ; cette énième crise en est la preuve pour ceux qui douteraient encore.
Depuis plusieurs semaines, le Fonds monétaire international redouble d’attentions pour la Grèce, qu’il « cajole » par la voix de sa directrice générale, Christine Lagarde, dans les médias allemands d’une invitation à la sortie. Le « Grexit » est désormais une « possibilité » a menacé en effet l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy fin mai.
Une invitation à laquelle a répondu le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, ce mardi 16 juin devant les parlementaires. « Le FMI ne vient pas d’arriver en Grèce, tonne-t-il, il a (depuis cinq ans) une responsabilité criminelle par rapport à ce qui se passe ici. » A ce titre, « L’insistance des institutions à poursuivre un programme qui a clairement échoué ne peut pas relever de l’erreur ou du zèle excessif, (…) elles semblent vouloir envoyer le message à la Grèce et aux peuples européens qu’un mandat populaire ne peut pas changer les choses. » Or, poursuit-il : « Le mandat que nous avons obtenu du peuple grec est d’en finir avec la politique d’austérité (…). Pour y parvenir, nous devons rechercher un accord qui répartisse le fardeau équitablement et qui ne porte pas préjudice aux salariés et aux retraités. »
Mais ça, ils sont quelques-uns à ne pas vouloir l’entendre. Et à tenter de jouer le peuple grec contre son gouvernement. Hier, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne a ainsi osé déclarer lors d’une conférence de presse : « Je ne me soucie pas du gouvernement grec, je me soucie du peuple grec », accusant au passage Tsipras de désinformer ses concitoyens sur l’avancement des négociations. En attendant, une personne sur quatre en Grèce vit sous le seuil de la pauvreté.