Le scénario se précise de plus en plus, la Grèce sortira certainement de la zone euro d’ici quelques heures, jours au plus tard. Après avoir détruit le pays, la troïka UE/BCE/FMI veut aller plus loin qu’une grave austérité déjà mise en place par les gouvernements successifs depuis plus de 5 ans : baisse des retraites de plus de 20 %, des remboursements médicaux, des salaires des fonctionnaires… avec une augmentation du chômage, une explosion des suicides… On se demande bien comment ils espèrent relancer l’économie s’il n’y a plus d’argent à distribuer !!! Tout le monde fait semblant de comprendre alors que personne ne sait ce qu’il se passe, car ce sont les banksters qui sont aux commandes et non les politiques. Ils essaient juste de faire peur au peuple français qui perdrait quelques milliards dans cette affaire ! Ils ont injecté des milliers de milliards d’euros pour sauver les banksters en 2008 mais ne trouvent pas 16 milliards pour la Grèce ! La mafia criminelle du FMI continue son massacre sous les yeux de tous et avec l’autorisation des gouvernements occidentaux.
A la veille d’un nouveau sommet européen extraordinaire, la Grèce est plus que jamais au bord du défaut de paiement. Sans accord, il y a le risque d’un « Grexit », c’est à dire d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Quelles seraient les conséquences concrètes d’un tel scénario pour l’État français et les contribuables français ? France Info a posé la question à l’économiste Eric Dor.
Quelles seraient les conséquences pour la France d’une sortie de la Grèce de la zone euro ? Eric Dor est directeur des études économiques à l’IESEG, l’école de management de l’université catholique de Lille. Et selon lui, la France a beaucoup à perdre dans cette affaire, car elle a déjà beaucoup prêté d’argent à Athènes.
« D’abord, la France a emprunté plus de onze milliards d’euros pour les re-prêter à la Grèce. Ensuite, la France est également « garantie » des prêts d’un fond européen à la Grèce pour plus de 31 milliards d’euros. Mais si la Grèce ne rembourse pas ses prêts, c’est donc 42 milliards qui seront ajoutés définitivement à la dette publique française », explique-t-il.
Les pertes de la BCE seraient épongées par les autres membres de l’eurozone« Mais ce n’est pas tout. La Banque centrale européenne a elle-même une créance énorme sur la Grèce. Et si celle-ci quitte la zone euro, elle ne pourrait pas rembourser. Alors les pertes de la Banque centrale européenne seraient partagées entre les différents membres restants de la zone euro. Et pour la Banque de France, donc l’Etat français, ce serait une perte additionnelle de 26 milliards », poursuit-il. « Au total, la France pourrait perdre jusqu’à 68 milliards d’euros dans l’hypothèse extrême où la Grèce ne rembourserait jamais rien », souligne l’économiste.