Ce n’est ni Nordpresse ni le Gorafi, c’est Stanislas Guerini qui ose une telle sortie : une pluie d’adhésions s’abat sur le parti présidentiel ! Alors que des guillotines se multiplient sur les ronds-points de l’Hexagone avec l’effigie de Macron dessus, dans un pays en feu, il ose sortir un truc pareil !!! Nous défions tous les humoristes de France de créer une vanne aussi drôle ! Lui manque plus que le nez rouge…
Le nombre de nouveaux adhérents à La République en marche (LREM) augmente dans le sillage de la crise des « gilets jaunes », a affirmé ce mardi Stanislas GueriniStanislas GueriniStanislas Guerini, le nouveau délégué général du parti majoritaire.
Interrogé sur Public Sénat pour savoir si ce mouvement avait un impact sur LREM et affectait le nombre d’adhésions, Stanislas Guerini a assuré que « c’est tout le contraire : aujourd’hui il est en hausse car nous vivons un moment de cristallisation dans la vie politique où un certain nombre de nos concitoyens nous disent « continuez à réformer le pays » ». « Sur le mois que nous venons de vivre, il y a trois fois plus d’adhésions que sur l’ensemble des mois que nous avons vécus depuis à peu près un an et demi », a-t-il ajouté, disant compter « plus de 1.000 adhérents nouveaux par semaine ».Au-dessus des 400.000 adhérents
« Je ne roule pas des mécaniques », mais « ça fait un an et demi que nous n’avions pas eu autant d’adhésions », et LREM est « maintenant au-dessus des 400.000 adhérents » au total, a-t-il assuré. Alors que les derniers sondages en vue des élections européennes de mai 2019 placent le Rassemblement national (RN) en tête des intentions de vote devant LREM, Stanislas Guerini a estimé que « l’opinion, en réalité, n’est pas du tout cristallisée sur ces élections ». Ce scrutin pose « un enjeu de mobilisation entre ceux qui veulent continuer l’Europe et ceux qui veulent l’arrêter », a-t-il ajouté, mais la crise des « gilets jaunes » doit « nourrir notre approche des élections européennes ».
Photo d’iilustration : Le délégué général du parti LREM, Stanislas Guerini, le 3 décembre 2018 à Matignon. — AFP
20 minutes / AFP