C’est tellement choquant que l’on ne sait plus si c’est de l’humour du style Gorafi ou si c’est vraiment sérieux, étant donné le culot inouï de nos politiciens dégénérés. Si cette vidéo protection qui a coûté très cher aux contribuables niçois était si intéressante pourquoi n’a-t-elle pas vu venir le cinglé qui a foncé sur les spectateurs du feu d’artifice il y a deux ans ? Au mieux, la vidéosurveillance peut servir a posteriori, après les faits, dans le cadre de l’enquête, pour comprendre ce qui s’est passé. Sauf qu’il est déjà malheureusement trop tard ; il faut bien avouer qu’en terme de prévention la vidéo surveillance ne sert strictement à rien.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a fait de la vidéoprotection le fer de lance de sa politique sécuritaire.
2015 caméras, toutes en haute définition, en 2018, contre seulement 280 en basse définition il y a dix ans quand il a pris les commandes de la mairie de Nice : c’est peu dire que Christian Estrosi a fait de la vidéoprotection le fer de lance de sa politique sécuritaire. Et il ne voit « aucune raison de s’arrêter ». « Le maillage n’est jamais terminé, même un endroit avec une caméra peut avoir un angle mort qu’il faut réussir à résorber », note l’élu LR. De nouvelles générations de bus, équipées de la vidéo, sont ainsi prévues. Les rames de la dernière ligne de tramway seront dotées de caméras en Wi-Fi. Et grâce au texte voté par le Parlement, Nice va équiper progressivement ses 500 policiers municipaux de caméras-piétons.
Pour justifier cette course à la vidéosurveillance, Christian Estrosi explique que les caméras sont utiles à « une multitude de choses », notamment la sécurité civile, lors de coups de mer ou de fortes intempéries. Elles contribueraient aussi à la gestion de la circulation et du …[…]
– Le Figaro