Là, par contre, on peut dire que ça relève de la psychiatrie car prendre, à ce point, les gens pour des imbéciles dépasse l’entendement. Faire croire que le régime criminel saoudien achète à la France pour plusieurs milliards d’euros d’armements en tous genres, pour les stocker dans des hangars et ne pas les utiliser est une insulte à la raison. C’est d’autant plus grave que le nombre de victimes civiles est très important au Yémen et que les preuves sont nombreuses. Malheureusement, en France, on a l’habitude de ces mensonges et tout le monde sait que les politiciens mentent effrontément au public, en diffusant fake niouze sur fake niouze, sans jamais subir de conséquences politiques ou judiciaires.
Nous avons par exemple la ministre de la santé actuelle Agnès Buzyn qui avait juré la main sur le cœur que les hôpitaux ne fichaient pas les blessés Gilets jaunes lors des manifestations, alors que le Canard enchaîné vient de prouver le contraire puisqu’une directive ministérielle officielle demande aux services d’urgence de ficher nominativement les blessés ! C’est ce que l’on appelle la ponérologie politique, nous sommes dirigés par des sociopathes sans foi ni loi.
La ministre des armées a réagi à des informations du collectif d’investigation Disclose, qui a dévoilé lundi un rapport classé secret défense.
La ministre des armées, Florence Parly, a déclaré jeudi 18 avril ne pas avoir « d’éléments de preuve » montrant que des armes de fabrication française utilisées par l’Arabie saoudite auraient fait des victimes civiles dans la guerre au Yémen.
« À ma connaissance, ces armes ne sont pas utilisées de façon offensive dans cette guerre au Yémen et on ne peut donc pas de façon mécanique, en tout cas moi je n’ai pas d’éléments de preuve permettant de dire cela, que des armes françaises sont à l’origine de victimes civiles au Yémen », a-t-elle déclaré sur Radio classique.
Florence Parly réagissait, notamment, à des informations du collectif d’investigation Disclose, qui a dévoilé lundi un rapport d’octobre 2018 de la Direction du renseignement militaire, classé secret défense. Le collectif conteste l’affirmation du gouvernement selon laquelle les matériels français n’auraient que des fonctions « défensives ». Selon ces documents qui évaluent l’action de la coalition et détaillant le rôle des armements acquis par les protagonistes, les armes exportées par la France, notamment des canons Caesar, seraient utilisées dans la guerre en cours, y compris dans des zones civiles.
« Tous nos efforts et tous les efforts de la communauté internationale sont orientés pour essayer d’arrêter ce conflit et de lui trouver une solution politique », a dit la ministre des armées, dénonçant « une guerre sale ».
Photo d’illustration : La ministre des armées Florence Parly, ici le 8 avril 2019 aux Invalides, à Paris. THOMAS SAMSON / AFP
Le Monde
Reuters