Plusieurs réflexions à avoir concernant cette nouvelle mascarade et cet acharnement judiciaire contre le professeur Didier Raoult : Premièrement, il s’agit de harcèlement administratif à l’instar de ce qui se passe autour de l’imam Iquioussen. Il sera toujours possible de trouver sur des dizaines de milliers de documents une feuille qui manque ou une signature qui a été oubliée, c’est un fait, ça arrive à tout le monde. En revanche, comment est-il possible de reprocher à l’équipe du Pr Didier Raoult autant de griefs en le faisant passer pour un danger public alors qu’aucune plainte de patients n’a été déposée ? Si son traitement était si dangereux, aussi mortel, pourquoi les plaintes des patients victimes ne se cumulent pas au niveau du procureur de la république ?
Comment peuvent-ils oser reprocher « certaines pratiques médicales et scientifiques inappropriées répandues » au centre de soins qui totalise le plus petit pourcentage de mortalité ainsi que le plus grand nombre de publications scientifiques, étant donné que ce centre de soins et de recherche scientifique est dirigé par l’un des plus grands experts mondiaux de l’infectiologie ? Encore une fois, il est plus intéressant et beaucoup plus sérieux de prendre en considération le réel que les commentaires des plus grands corrompus, des plus grands manipulateurs sans foi ni loi, conseillés de surcroît par le délinquant McKinsey !
Alors que nous avons en France aujourd’hui une mise en danger de la vie des bébés et des mamans qui les portent vu le nombre de maternités fermées et les autres qui manquent cruellement de moyens. Alors que nous avons aujourd’hui des patients qui décèdent dans les couloirs des urgences car il n’y a personne pour s’en occuper et certainement pas de lits pour les accueillir ! Sans oublier le nombre effrayant de mensonges multipliés par des gouvernants lors de cette crise sanitaire avec un taux de mortalité mondiale extrêmement élevé si on devait le comparer avec des pays dont le PIB et 2 à 3 fois inférieur à nos dépenses de santé (Niger, Algérie, Sénégal…) ! Nous avons une mortalité par million d’habitants en Algérie d’environ 150 contre 2300 en France, 15 fois plus de décès à cause des décisions stupides et catastrophiques des autorités sanitaires malgré un budget de la Sécu de plus de 210 milliards d’euros contre un PIB algérien inférieur à 200 milliards € ! C’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens, c’est à la fin de la crise sanitaire que l’on dresse le bilan.
Bref, si le monde tournait rond, les autorités qui harcèlent actuellement le professeur Didier Raoult seraient elles-mêmes sur le banc des accusés, actuellement en prison en attendant leurs jugements.
Les ministres de la Santé et de la Recherche ont saisi ce lundi 5 septembre la justice au vu d’un nouveau rapport sur l’IHU de Marseille, qui confirme des « dysfonctionnements graves » lorsque cet institut scientifique était sous la direction du Pr Didier Raoult.
Ce rapport administratif définitif, publié lundi, « met en lumière des dysfonctionnements graves de l’IHU », et « plusieurs éléments » sont « susceptibles de constituer des délits ou des manquements graves à la réglementation en matière de santé ou de recherche », déclarent les ministres François Braun et Sylvie Retailleau dans un communiqué commun. Ils précisent avoir saisi le procureur de la République de Marseille. La procureure de Marseille Dominique Laurens a indiqué à l’AFP avoir ouvert une information judiciaire, sans plus de détails.
À la lumière de ce document accablant, les ministres pointent « certaines pratiques médicales et scientifiques inappropriées répandues » au sein de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection (IHU-MI) créé en 2011, et dirigé par le Pr Didier Raoult jusqu’à la fin août.
Sont pointées des pratiques « ne respectant pas la réglementation et pouvant générer un risque sanitaire pour les patients, notamment au cours des protocoles de recherche », des « dérives dans les pratiques de management, pouvant générer harcèlement et mal-être au travail », des « dérives dans la gouvernance, qui ne respecte pas strictement les règles encadrant les fondations de coopération scientifique », précise le communiqué. Une dégradation progressive de la situation financière de l’établissement est aussi mentionnée.
Le rapport définitif de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de son homologue pour l’enseignement supérieur et la recherche (IGESR) couvre un champ plus large qu’un précédent rapport, déjà cinglant, publié il y a quelques mois par l’Agence du médicament (ANSM). Des extraits de sa version préliminaire avaient été divulgués début juillet par La Provence et Mediapart. Entre autres pratiques « de nature à relever d’une qualification pénale », les inspecteurs de l’Igas-IGESR relèvent que des patients soignés à l’IHU pour Covid-19 ou tuberculose se voyaient administrer des « molécules en dehors de leur autorisation de mise sur le marché ».
Des vérifications régulières des ministères
Les ministres de la Santé et de la Recherche « convoqueront prochainement les dirigeants des établissements fondateurs et le directeur de l’IHU-MI » afin qu’ils mettent en œuvre « dans les meilleurs délais un plan d’actions volontariste tenant compte de l’intégralité des recommandations formulées par les deux inspections », selon le communiqué. « Le respect intégral du plan d’actions et de la réglementation en vigueur fera l’objet de vérifications régulières de la part des deux ministères, et conditionnera la poursuite de l’activité de l’IHU-MI et de son financement par l’État», préviennent-ils.
Depuis le 1er septembre, l’IHU est piloté par un nouveau directeur : Pierre Édouard Fournier, un spécialiste des maladies infectieuses issu de l’institution, qui a soutenu sa thèse sous la direction du Pr Didier Raoult.
5 & 6 septembre 2022