Une juste application de la loi envers ce personnage politique important de la société algérienne constituerait un signal fort envoyé par les tenants du régime actuel, d’autant que nombre d’assassins et autres vils bouchers du GIA, amnistiés, réhabilités et même reçus, pour certains, à la Présidence de la République, se sont immensément enrichis avec la bénédiction du DRS ! Il faudra aussi, dans l’immédiat, s’occuper des prisonniers politiques et les libérer sans délai.
L’ex-numéro 2 du Front Islamique du Salut (FIS) dissous, Ali Benhadj, a été reçu ce jeudi par l’un des collaborateurs du procureur général de la Cour d’Alger, M. Belkacem Zeghmati.
Benhadj a demandé la levée des mesures restrictives dont il fait l’objet.
L’ex-numéro 2 du FIS n’a cessé de dénoncer, ces dernières années, des atteintes à ses droits, notamment avec la démocratisation d’internet en Algérie. Apparaissant dans des dizaines de vidéos en Live, Ali Benhadj se plaint du traitement qu’il subit de la part des forces de l’ordre. Il a, à maintes reprises, pointé du doigt des atteintes à sa liberté de circuler.
Si l’on croit ce qui a été rapporté par nos confrères de Sabqpress ce jeudi, Ali Benhadj a formulé une demande d’audience avec le nouveau procureur général de la Cour d’Alger, M. Belkacem Zeghmati. Ce dernier aurait rendu une réponse positive et l’un de ses collaborateurs a été chargé de recevoir Ali Benhadj.
30 mai 2019