Nous avons déjà vécu un scandale sanitaire extrêmement grave concernant les implants mammaires PIP qui s’est soldé par la condamnation du propriétaire de l’entreprise accusé d’avoir empoisonné des dizaines de milliers de femmes dans le monde avec du silicone de bâtiment ! Malgré ce scandale qui avait fait la une des médias, on constate que les autorités sanitaires n’ont strictement rien fait pour y remédier et pour ne plus revivre la même catastrophe ! Agnès Buzyn et ses prédécesseurs ne servent à rien si ce n’est à engraisser encore et encore les comptes bancaires offshore de Big Pharma et rien d’autre ! Il n’y a plus d’État en France, plus personne ne veille à la sécurité du peuple.
Réalisée par 59 médias et publiée ce dimanche, l’enquête pointe les lacunes dans le contrôle de ces dispositifs médicaux.
Le nombre d’incidents liés serait en hausse partout dans le monde.
Une enquête internationale réalisée par 59 médias et publiée ce dimanche dénonce les lacunes du contrôle des implants médicaux tels que les pacemakers, les prothèses de hanche ou mammaires, en Europe et notamment en France, évoquant des incidents de plus en plus nombreux, difficiles à quantifier et à identifier.
Cette enquête baptisée « Implant Files » a été menée par plus de 250 journalistes dans 36 pays, dans le cadre du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dont ceux du Monde, de Radio France et de Premières Lignes, producteur de l’émission Cash Investigation en France. Au terme de leurs recherches, ils affirment que le nombre d’incidents liés aux « dispositifs médicaux » (pompes à insuline, pacemakers, prothèses mammaires, de hanche, d’épaule ou de genou) augmente partout dans le monde.82.000 morts aux États-Unis
Aux États-Unis, qui disposent d’un recueil de déclarations via une base de données, ces incidents auraient causé 82.000 morts et 1,7 million de blessés en dix ans, et auraient été multipliés par cinq, selon les estimations de l’ICIJ.
Des données très incomplètes
Les données resteraient globalement très incomplètes et souvent confidentielles, selon l’enquête, rendant impossible de dénombrer avec précision les incidents et de connaître la marque et le modèle des implants posés, et donc de retrouver les patients en cas de problème.
En France, « le nombre global » de dispositifs commercialisés n’est ainsi « pas approchable », reconnaît Jean-Claude Ghislain, directeur pour les situations d’urgence, les affaires scientifiques et la stratégie européenne à l’Agence du médicament ANSM, cité par Le Monde. Dans l’hexagone, où les professionnels de santé doivent déclarer ces incidents aux autorités, cette obligation serait peu respectée, alors qu’un nouveau règlement européen de 2017 se contente de demander aux Etats membres de l’UE d’« encourager » les médecins à les déclarer, regrette les auteurs.
L’enquête déplore également des échanges peu transparents entre autorités de santé concernant ces incidents graves, alors qu’une base de données européenne, Eudamed, doit être mise en ligne en 2020, mais que les États membres sont en désaccord sur le degré d’informations à donner.