Comme vous allez pouvoir le constater sur les articles de presse des années 50 ou 80, ce n’est pas la première fois qu’il y a des intempéries violentes à Valence en Espagne. Il y a déjà eu des inondations meurtrières autour du fleuve de la Turia. C’est pour cela qu’à la fin des années 50 ils ont décidé de détourner son cours, afin de « protéger » la ville selon les autorités. Il semble que cela n’ait pas fonctionné étant donné la récurrence des intempéries.
Le lendemain de cette journée meurtrière, les médias ont commencé à poser la question de l’absence d’alerte des services de l’État et de la météo ! Pire encore, on peut voir de nombreuses vidéos et interviews de la population qui se demande pourquoi les forces de l’ordre, l’armée… ne sont pas encore déployées ! Les gens estiment qu’ils sont abandonnés.
Comme toujours, dès que l’on s’intéresse à un sujet sérieusement, on constate qu’il est plus complexe que ce que nous le dira la Doxa. Les raisons sont toujours multifactorielles. Déjà, détourner un fleuve de son cours est d’une profonde stupidité car ce que la nature a sélectionné comme trajet, au cours des millénaires, l’être humain ne peut pas l’améliorer.
Ensuite, il existe de très nombreux autres paramètres qui permettent d’aggraver des intempéries comme par exemple l’urbanisme sauvage. De très grandes surfaces sont aujourd’hui bétonnées ou goudronnées empêchant toute infiltration d’eau dans les sols. En 55 ans, l’agglomération de Valence a détruit 9 000 hectares de vergers sous l’action de l’urbanisation (c’est presque la superficie de Paris intramuros) !
La corruption permet à des investisseurs de construire dans des zones inondables comme on a pu le constater à de nombreuses reprises en France. Cela laisse imaginer le résultat du combo construction en zones inondables plus bétonnage. Systématiquement, la Doxa vous expliquera que c’est à cause du réchauffement climatique, ainsi ils gagneront toujours à imposer leur folie.