Pourtant ce poison est vendu en très grandes quantités tous les jours car il y aura toujours des médecins corrompus par des lobbyistes qui affirmeront le contraire en essayant d’influencer des députés, tout aussi corrompus, pour ne pas interdire leur utilisation immédiatement ! La santé publique n’a jamais été la priorité des gouvernants.
Guillaume Coudray, journaliste et auteur de “Cochonneries. Comment la charcuterie est devenue un poison” dans l’émission Ça chauffe en cuisine le 23 février 2018.
Richard Ramos, député MoDem du Loiret, va déposer aujourd’hui une proposition de loi pour faire interdire les nitrites dans le jambon, qui lui donnent sa couleur rose. L’objectif est de les faire interdire aussi plus largement dans les charcuteries parce qu’ils sont “dangereux pour la santé” estime jeudi 10 décembre sur franceinfo le député Modem du Loiret Richard Ramos, qui affirme que le sel nitrité “tue les Français“.
franceinfo : Vous demandez leur interdiction parce que ces nitrites sont dangereux pour la santé ?
Richard Ramos : Oui, les jambons sont dangereux pour la santé, on le sait maintenant. Les scientifiques sont venus le dire au Parlement : le sel nitrité dans la charcuterie tue les Français. Le professeur Axel Kahn, qui est le président de la Ligue contre le cancer, nous l’a dit. Attention, il ne s’agit pas du nitrite dans la charcuterie. Le problème est lorsque l’on ajoute du sel nitrité, il rencontre le fer dans la viande, et cela fait un cocktail chimique qui vous donne le cancer. Les scientifiques sont venus nous le dire, quasiment unanimement. Ça fait entre 4 000 et 5 000 morts.
Par cette proposition de loi, vous voulez distinguer pour ces interdictions le jambon cru, du jambon cuit et d’autres produits ?
Oui, parce que quand on met du sel nitrité dans des jambons crus, c’est pour gagner du fric. C’est simplement pour sécher plus rapidement. Dans les charcuteries sèches, on n’a pas besoin du sel nitrité du tout. Alors ce que l’on veut, c’est graduer les interdictions. Je pense que sur le jambon cuit on va laisser cinq ans, ce qui est beaucoup comme marge de manœuvre. Et puis on dit deux à trois ans pour les charcuterie sèche. Pour les écoles, on veut un arrêt immédiat dès la rentrée scolaire prochaine…