Il y a quelque temps déjà, nous avons reçu d’un lecteur, Assalass, que nous remercions chaleureusement, ce poème magnifique qu’il a lui-même composé en langue kabyle et en exclusivité pour le site lelibrepenseur.org, afin de dénoncer la mascarade de BHL et de ses suppôts internes et externes asservis au sionisme international, visant à rejouer la partition diabolique qui a déjà emporté la Libye et entraîné le chaos dans la sous-région. Que ce triste bouffon ne perde pas de vue que l’Algérie a repoussé les assauts d’envahisseurs autrement plus puissants. Les traîtres ont tous subi l’humiliation du temps et l’horrible douleur de l’exil. Ces séditieux, vils et méprisables, alliés à nos ennemis héréditaires, veulent leur livrer la terre de nos ancêtres maintes fois libérée du joug étranger, au prix du sacrifice suprême. Le peuple algérien, debout comme un seul homme, se dressera tel un rempart inexpugnable, contre la moindre velléité de division ou de surenchère. La terre algérienne sanctifiée par le martyre de ses millions d’enfants, n’est pas à vendre, ni à démembrer. Elle est une et indivisible. Elle est amazighe, musulmane et arabe, répondant au triptyque identitaire de l’Algérie et des Algériens. Le combat qui mérite d’être mené est celui qui doit viser les usurpateurs qui ont occupé par la fraude, les postes de souveraineté et qui ont failli à leur devoir et au Serment de Novembre. Le seul combat politique qui vaille d’être mené en priorité et avec engagement et abnégation est celui qui doit terrasser les assassins, les corrompus et les corrupteurs, les voleurs, les pilleurs, les traîtres à la nation algérienne. C’est seulement après avoir gagné cette bataille que l’on pourra construire sur des bases assainies, un nouvel État, un État de droit où l’égalité et l’équité ne seraient pas de vains mots et où l’ostracisme serait totalement banni, un état riche et prospère capable de développer le pays et d’assurer aux populations le bien-être et la tranquillité.
Nous en avons réalisé la traduction. (Traduction libre). Sachant que traduire, c’est trahir, nous nous sommes surtout efforcés de rendre au texte, son sens général, car nombre d’idiomes n’ont pas leur équivalent en français. Les berbérophones apprécieront la beauté du texte kabyle.
Pour finir, merci à Joe Lecorbeau pour ce dessin génial qui décrit parfaitement le personnage Ferhat Mehenni, clown pathétique qui trouve parfaitement sa place aux côtés du débile et stupide Botul.
C’est ce qu’on appelle tomber de toute sa hauteur.
Adulé pour son courage et son engagement sans failles en faveur de Tamazight et de la démocratie au point de s’être vu décerner par l’immense écrivain Kateb Yacine le qualificatif de « maquisard de la chanson », Ferhat Mehenni tombe en disgrâce auprès de nombre de ses compatriotes en se faisant sarcastiquement traiter de « maquisard de la bêtise » et de « Berzidane autoproclamé » par l’animatrice du fameux Café littéraire de Bejaia, Sabrina Zouagui, dans une missive, postée sur son compte facebook, envoyée au président de l’Anavad
La raison de la disgrâce ? Le dernier appel du chantre de la « Kabylie indépendante », lancé à partir de Londres, à la constitution d’un « corps de contrainte » en Kabylie, qui n’a laissé personne indifférent. Après avoir réclamé à cor et à cri l’autonomie puis l’indépendance de sa région, le grand militant berbériste vient de mettre carrément les deux pieds dans le plat en surprenant son monde par une proposition pour le moins fort dangereuse et qui fait craindre le pire , c’est-à-dire la perspective d’affrontements armés.
Le bouchon est, cette fois-ci, poussé trop loin ! Même du temps des Arouchs, quand pas moins 120 jeunes ont été fauchés à la fleur de l’âge par les balles des gendarmes, aucune partie, y compris les parents des victimes, n’avait osé y penser seulement à une telle solution extrême qui aurait, à n’en point douter, précipiter le pays dans une spirale des plus dramatiques. C’est que l’aventure sanglante de 1963 tout comme son tragique bilan (plus de 400 enfants de la région, pour la plupart des anciens maquisards, avaient passé de vie à trépas) quand la Kabylie s’était soulevée, armes à la main et seule, contre le régime de Ben Bella, est encore vivace dans la mémoire des habitants de la région.
Et c’était ce traumatisme qui a certainement amené la génération post indépendance dont fait partie pourtant Ferhat Mehenni, à ne pas succomber aux sirènes de la violence, un piège dans lequel est tombée la mouvance islamiste avec les conséquences que l’on sait (plus de 150000 morts et des dizaines de milliards de dollars de dégâts matériels), en privilégiant le combat pacifique. Un principe qui a toujours sous-tendu l’’action politique des générations d’après en s’interdisant tout fourvoiement dans la voie de fait. Cette vigilance et le capital politique emmagasiné par la région des luttes passées a été certainement pour quelque chose dans le peu d’entrain affiché par les gens de la région à adopter cette trouvaille du président de l’Anavad qui, comme il fallait s’y attendre, a essuyé des désaveux de partout, y compris auprès des amis et compagnons du leader du mythique groupe Imazighen Imoula, sans compter le grand nombre d’internautes de la région qui, sur les réseaux sociaux, ont fait entendre des vertes et pas mures à l’auteur de la célèbre chanson «Tizi Bwassa».
Sur TSA, le « ministre de l’économie et des finances » du « gouvernement provisoire kabyle » (GPK), Tahar Ait Abdeslem, qui vit au Canada, a signé une contribution en prenant ouvertement ses distances avec son chef qui, avec sa déclaration de Londres, a, estime-t-il, « entamé sérieusement le crédit de tant d’années de luttes et d’espoirs » avant d’asséner, avec fracas : « je ne cautionne pas cette orientation et je ne fais plus partie du mouvement tout simplement à partir de ce jour ». Et il n’est pas le seul.
Deux figures locales de la mouvance autonomiste qui ont, par le passé, fait un bout de chemin avec Ferhat Mehenni, à savoir Hamou Boumdine du Rassemblement pour la Kabylie (RPK), Mokrane Ait Chebib du l’Union pour une république kabyle (URK), se sont publiquement démarquées de leur ancien compagnon. Le premier a lancé un appel à la vigilance et à la responsabilité aux habitants de la région en assurant que « La Kabylie a trop versé de sang pour l’engager dans de nouveaux drames ». Le second s’est, lui aussi, opposé, dans une déclaration , à la constitution de « forces de contraintes » dans la région au motif que « toute tentative de glissement vers la violence ferait perdre à la Kabylie son capital de prestige et de sympathie acquis au prix de longues années de lutte et de sacrifice ».
La désapprobation va jusqu’aux militants berbéristes des années 80 comme Djamel Zenati, ancien président du Mouvement culturel berbére (MCB)-Commissions nationales.
Djamel Zenati, qui, sur les colonnes du quotidien Liberté, a sonné le tocsin : « Le moment est grave. Nous sommes face à une machine diabolique. Elle ne cessera pas avant d’atteindre son but. Tout peut basculer d’un moment à l’autre ».
Autre militant berbériste à rejeter la proposition de l’ancien prisonnier de Tazoult-Lambeze est son compagnon de cellule, le journaliste Arezki Ait Larbi, qui a signé dernièrement un remarquable article dans le quotidien El Watan en lançant un appel solennel à l’ancien « troubadour » à ne pas cracher « sur le passé pour justifier les dérives du présent, qui préparent un sombre avenir », à « écouter la voix de ton cœur, dans l’intimité de ta conscience », à « mesurer l’ampleur du chaos qui menace la Kabylie, et dont tu risques d’être le vecteur consentant »…
Question : n’y aurait-il pas manipulation dans l’air ? Arezki Ait Larbi en est, en tout cas, convaincu. « Par un discours outrancier élaboré par des conspirateurs en cagoule, il vise à isoler la région rebelle de son environnement, la couper de la solidarité nationale, avant de la livrer au chaos. Un discours à la jonction de trois pôles agissants, aux intérêts en apparence divergents, mais qui se recoupent sur le même terrain des opérations : la Kabylie », écrit-il, appelant à démasquer « les agents infiltrés dans l’entourage du vieux militant pour tirer les ficelles à l’ombre de sa notoriété ».
Le militant Djamel Zenati n’en pense pas moins, en appelant à déjouer cette « machination ». Et de s’expliquer : « Le pouvoir ne semble pas avoir tiré les leçons de la décennie sanglante ni du printemps noir. Ne cherche-t-il pas par là à donner un fondement légitime à un récent appel irresponsable invitant les jeunes Kabyles à se constituer en milices armées ? L’histoire serait-elle sur le point de se répéter ou, plus exactement, de bégayer ? ».
Machination ou pas, « l’appel de Londres »’ n’a pas trouvé écho favorable auprès de la population de Kabylie. Jusqu’ici, du moins
– Tout Sur l’Algérie [TSA]
L’ALGÉRIE APPARTIENT AUX SIENS
Au 24e jour du Ramadhan,
Ils ont mangé et bu, alors que le soleil était à peine au zénith,
Ils croyaient avoir apporté la preuve,
D’avoir ainsi conquis la liberté.
Privés de la grâce du Créateur,
Ils se croyaient imbus de la science infuse,
Mais où se mettront-ils quand sera venu le Jour de Vérité ?
Ce jour-là, seuls les vertueux trouveront une issue.
Celui qui a perdu la raison,
Est comparable au souffleur de cornemuse,
C’est avec du vent qu’il gonfle ses joues,
Renonçant à son honneur honteusement bradé.
Celui qui a suivi la voie de MAK-Donald’s,
Qui donc le stipendie ? C’est le Mossad !
Il lui ont appris comment, de Satan, inspirer ses actions,
Sa mission étant de détruire la nation.
Ayant perdu la raison et frappé de folie,
Il inventa le GPK,
Peut-être, se voit-il en zaïm,
Mais la voie de la sagesse n’est pas celle-là.
La chanteuse veut donc asseoir son règne,
En s’étant alliée aux sionistes,
Elle s’est laissé pousser la moustache de l’indignité,
Le charisme, Dieu en fait don aux combattants de la liberté.
Notre révolution a coupé le nez à ceux qui ont fumé,
Quel sera donc le châtiment de celui qui a trahi,
Ferhat, Saïd, Imoula ou Sadi, ne font qu’un,
Mais viendra le jour où ils seront rongés par le remords.
Il ont ouvert la porte à l’ennemi,
Négligeant le testament des aïeux,
Mais, par vagues successives,
Nous barrerons la route aux renégats.
De leur relation avec BHL, ils s’en félicitent,
Alors qu’ils savent parfaitement qui il est,
Quelle excuse trouveront-ils,
Devant Celui qui les maudira.
Nos ancêtres sont musulmans,
À Dieu et son Prophète, ils ont proclamé leur profession de foi,
Avec chacun de nos enfants,
Nous construirons notre Algérie chérie.
Assalass