En Algérie, la parole est beaucoup plus libre concernant l’implication du lobbying de Big Pharma pour discréditer l’utilité et l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans la lutte contre le Coronavirus. Cela s’explique parfaitement car Big Pharma n’a pas déployé des moyens importants de corruption en Algérie en raison du très faible budget alloué à la santé.
Le professeur Kamel Senhadji, installé hier à la tête de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, a considéré l’appel de l’OMS pour arrêter le traitement à la chloroquine, une honte, soulignant qu’il existe un lobbying mondial cherchant à vendre d’autres traitements plus chers contre le Covid-19.
Intervenant aujourd’hui, sur les ondes de la radio chaîne 3, le professeur a déclaré : « L’Algérie a beaucoup investi dans le secteur de la santé, et maintenant il n’y a qu’un examen de la question de la réglementation et de l’évolution des modes de gestion ».
Il ajoute « Bien sûr, nous nous appuierons sur les compétences algériennes, au niveau national et à l’étranger, ce qui est également important, nous nous appuierons sur des méthodes de gestion nouvelles et développées ».
Le professeur Senhadji a révélé que la gestion de cette crise sanitaire est très importante et cela déterminera l’avenir de la propagation du coronavirus, et l’agence travaillera en coordination avec le comité chargé du suivi de l’évolution du Coronavirus.
14 juin 2020