Pour ceux qui n’ont pas encore compris comment fonctionnait la France, voici l’exemple type, la preuve définitive qui démontre à quel point on marche sur la tête. Comment un pays qui ose ponctionner encore les retraités avec une nouvelle taxe, qui comptabilise plus de 10 millions de pauvres, qui traite ses anciens de la pire des manières par manque de moyens… peut-il se procurer l’argent nécessaire pour faire la guerre ? Cette dernière est rappelons-le l’activité humaine la plus coûteuse. Même les soldats sont payés au lance-pierre, mais il y aura toujours de l’argent pour déclarer des guerres illégales et bombarder des pays qui ne représentent absolument aucune menace pour la France.
La France a inauguré un missile capable de frapper à très longue distance depuis la mer.
Neuf avions de chasse, cinq frégates de premier rang, et pour la première fois, des tirs de missiles de croisière navals: la France a mobilisé d’importants moyens pour frapper des « sites de production et de stockage d’armes chimiques » du régime syrien, aux côtés de ses alliés américain et britannique.
Paris a tiré douze missiles de croisière sur la centaine ayant visé la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi, à partir de 3 heures (à Paris, 4 heures en Syrie), selon les informations fournies par l’Élysée et le ministère des Armées….
Des missiles Scalp tirés depuis cinq Rafale
Au total, en Méditerranée, Paris a déployé trois FREMM (sur les cinq actuellement en service dans la Marine), une frégate anti sous-marine, une frégate antiaérienne et un pétrolier ravitailleur.
Côté aérien, la France a mobilisé cinq Rafale, 4 Mirage 2000-5 et deux avions de surveillance aérienne Awacs, qui ont décollé de France vendredi, accompagnés par cinq avions ravitailleurs. Les Rafale ont tiré 9 missiles Scalp (portée supérieure à 250 km), une demi-heure environ après la frégate.
Tous les tirs français se sont concentrés sur deux sites dans la région de Homs, l’un dédié au stockage et l’autre à la production d’armes chimiques, assure-t-on au ministère français des Armées.
La France n’a pas participé aux frappes lancées dans la nuit contre une troisième cible près de Damas – un centre de recherche qualifié par Paris d'”élément-clé du programme clandestin” d’armement chimique syrien.
HuffPost / AFP