Voici encore une fois la preuve de l’ingérence et de la dangerosité du Crif qui n’est rien d’autre que la succursale de Tel-Aviv en France. Dangereux car puissant étant donné qu’il a pu faire reculer la ministre de la justice qui devait décerner le prix des droits de l’homme à ces deux O.N.G., israélienne et palestinienne, toutes deux anticolonialistes. Ensuite, ce même lobby criminel va vous expliquer qu’il est pour la paix et qu’il est contre l’importation du conflit israélo-palestinien en France. Pire encore, si vous avez le courage ou l’inconscience – c’est selon – de critiquer les magouilles de ce lobby, vous serez traité d’antisémite.
Obéissant aux ordres du CRIF, la ministre dite de la « justice » Nicole Belloubet, a boycotté lundi la cérémonie de remise du Prix des Droits de l’Homme à laquelle elle devait participer.
La « raison » ? La présence, parmi les lauréats de l’édition 2018 de cette distinction remise par la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH), de deux ONG, l’Israélienne B’Tselem et la Palestinienne al-Haq, qui luttent l’une et l’autre contre l’occupation coloniale.
Dans un communiqué (ci-dessous), la CNCDH indiquait il y a quinze jours que la remise des distinctions aurait lieu le lundi 10 décembre en présence, notamment, de Mme Belloubet.
Le lobby s’est alors déchaîné contre l’initiative, avec intervention du gouvernement israélien, et du CRIF, son relais en France.
Menace reçue cinq sur cinq par la courageuse ministre : sa participation à la cérémonie a été purement et simplement rayée de son agenda (voir capture d’écran ci-dessous).
Finalement, ce n’est pas plus mal : une ministre qui se vante des rafles massives opérées ce week-end en France (près de 2.000 arrestations), qui justifie aussi par un pseudo « contexte » les pratiques barbares de la police contre les lycéens de Mantes-la-Jolie, n’est certainement pas une personne qualifiée pour discourir sur les droits de l’homme.
08 décembre 2018
- Semaine du 10 décembre 2018
Agenda de Nicole BELLOUBET garde des sceaux, ministre de la justice
Lundi 10 décembre
10h00 Entretien avec Monsieur Stéphane TROUSSEL, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis – Chancellerie
18h30 Entretien avec Madame Maud PETIT, députée du Val-de-Marne, Monsieur Yvan FEMEL, maire de Noiseau, Monsieur Laurent CATHALA, maire de Créteil et ancien ministre, Monsieur Laurent PREVOST, préfet du Val-de-Marne et Monsieur Jean-Paul FAURE-SOULET, maire de la Queue-en-Brie – Chancellerie
21h30 Suite de l’examen en séance publique des projets de loi ordinaire et organique, adoptés par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, de programmation 2019-2022 et de réforme pour la Justice et relatif au renforcement de l’organisation des juridictions – Assemblée nationale
Le Communiqué du CNCDH annonçant la remise des Prix Palmarés du Prix des droits de l’homme de la République française 2018
En cette année anniversaire des 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des 20 ans de la Déclaration des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a décidé d’honorer les défenseurs des droits de l’homme.
Le jury du Prix des droits de l’homme, composé de membres de la CNCDH, a établi le palmarès suivant pour l’édition 2018 du Prix des droits de l’homme de la République française « Liberté, égalité, fraternité ».
Les 5 lauréats sont :
- Un avocat chinois, militant pour les droits de l’homme ;
- B’Tselem (Centre d’information israélien sur les droits de l’homme dans les territoires occupés) et l’association Al Haq, en Israël-Cisjordanie (récompense commune) ;
- Moviemiento nacional de victimas de Estado (MOVICE), en Colombie ;
- Tournons la page Niger, au Niger ;
- Leonid Sudalenko, avocat biélorusse.
Les 5 mentions spéciales sont décernées à :
- Casa del migrante, au Mexique ;
- Bureau pour le volontariat au service de l’enfance et de la santé (BVES), en République démocratique du Congo ;
- Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), en République du Congo ;
- Fondation Soukhoumi, en Géorgie ;
- Lenin Raghuvanshi, en Inde.
Le prix sera remis le 10 décembre, journée internationale des droits de l’homme, par Nicole Belloubet, garde des Sceaux et Christine Lazerges, présidente du jury et ancienne présidente de la CNCDH.