Après l’explosion de la taxe d’habitation c’est, maintenant, au tour de la taxe foncière de faire un bond spectaculaire comme celui de 20 % dans la ville de Nice. La pression fiscale est en train d’atteindre des sommets historiques et va très mal finir car, d’un point de vue économique, elle est très nocive, sachant qu’elle va augmenter les loyers et qu’elle va faire baisser l’investissement, du fait que ce ne soit plus intéressant, sans parler de l’effet dévastateur sur le pouvoir d’achat et la consommation. Tout ceci bien sûr avec une diminution significative des services publics, de la propreté… Nous l’avons vu, l’État français a dépassé les 1000 milliards d’euros de prélèvements fiscaux sur les 2000 milliards d’euros de PIB c’est-à-dire 50 % de toute la richesse. Ce n’est plus viable et ce système va bientôt s’écrouler d’autant que cette hyper fiscalité est en train d’augmenter encore et encore.
Selon l’observatoire des taxes foncières de l’Union nationale des propriétaires, plus de 13.000 communes ont augmenté la taxe foncière cette année pour compenser la disparition à venir de la taxe d’habitation.
Après une hausse de la taxe d’habitation, une augmentation de la taxe foncière. Selon l’observatoire des taxes foncières de l’Union nationale des propriétaires (UNPI), plus de 13.000 communes ont fait grimper cette taxe dont le règlement doit être effectué avant lundi cette année pour compenser la disparition à venir de la taxe d’habitation.
+ 19 % à Nice, + 10 % à Villeurbanne.
En haut du tableau des mauvais élèves, il y a Nice. Selon l’UNPI, la ville a augmenté de 19% la taxe foncière cette année par rapport à l’an dernier. Un chiffre que conteste Christian Estrosi, le maire de la Ville contacté par Europe 1. Villeurbanne arrive juste derrière avec +10% d’augmentation. Et ces communes ne sont pas les seules commune à avoir augmenté la facture. Limoges, Mulhouse, Toulon…toutes ont mis en place de nouvelles taxes pour les propriétaires.
« Les élus locaux sont prudents »
Un signal inquiétant pour Pierre Hotuz, directeur de l’UNPI : « On voit bien que les élus locaux sont prudents. Ils ne font pas totalement confiance au gouvernement qui est censé rembourser la part de taxe d’habitation qui va disparaître et se rattrapent sur d’autres petites taxes locales : la taxe Gemapi sur les inondations, la taxe d’équipement, la taxe d’habitation sur les locaux vacants, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires… Et toutes ces taxes sont payées par les propriétaires.»
Un risque de décourager les particuliers.
L’augmentation de la taxe foncière pourrait avoir deux effets : décourager les particuliers qui veulent accéder à la propriété et entamer l’attractivité du parc immobilier français pour d’éventuels investisseurs.
Maud Descamps / Clémence Olivier