
Voici une réalité de santé publique extrêmement violente et pourtant rien n’est fait pour y remédier. L’alcool tue donc 3 millions de personnes chaque année dans le monde, un décès sur 20 est imputable à cette boisson. Comment se fait-il qu’une immense campagne de prévention n’ait pas été lancée par les différents gouvernements du monde entier via l’OMS ? Comment se fait-il que l’on soit capable d’investir des milliards d’euros pour des vaccins qui ne servent à rien ou en tout cas pas à grand chose, contre des maladies infantiles bénignes qui causent quelques dizaines de morts par an dans toute l’Europe et que nous ne fassions absolument rien contre les massacres que cause l’alcool et qui se répètent chaque année ? Comment se fait-il que l’on ne fasse rien, d’autant qu’il ne s’agit que de prévention et d’information, ce qui coûte le moins cher contrairement à des campagnes de vaccination extrêmement coûteuses !
Il faut également rappeler qu’ici, il est seulement question des morts, il n’est pas question de tous les accidentés amputés, paralysés. Il n’est pas question non plus des dégâts sociaux causés par ce poison avec tout ce que cela comporte comme femmes battues, viols, divorces… sans oublier non plus les enfants nés avec des malformations graves à cause de la consommation d’alcool durant la grossesse ! Bref, un vrai désastre sanitaire mondial qui nécessiterait pourtant une réaction déterminée à grande échelle ! Malheureusement, une telle politique ne rapporterait absolument rien à Big Pharma et au contraire plomberait les bénéfices du lobby de l’alcool qui est très puissant comme on a pu le constater dans l’entourage de l’actuel président Emmanuel Macron…
5,3% des décès dans le monde sont liés à l’alcool chaque année, selon l’OMS. Chez les plus jeunes (20-29 ans), ce taux atteint 13,5%.
L’alcool tue quelque 3 millions de personnes dans le monde chaque année, ce qui représente un décès sur vingt, a averti vendredi 21 septembre l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans un rapport sur la consommation d’alcool dans le monde et ses conséquences néfastes sur la santé, l’agence de l’OMS souligne que la consommation d’alcool tue davantage que le sida, la tuberculose et la violence réunis.
Maladies infectieuses, accidents de la circulation, blessures, homicides, maladies cardiovasculaires, diabètes… 5,3% des décès dans le monde sont liés à l’alcool chaque année, selon l’OMS.
Chez les plus jeunes (20-29 ans), ce taux atteint 13,5%.
Au total, l’alcool a tué dans le monde quelque 3 millions de personnes en 2016, contre 3,3 millions en 2012 selon le précédent rapport de l’OMS à ce sujet.
Trois quarts des décès sont des hommes.
L’OMS note qu’il y a eu “certaines tendances mondiales positives”, pointant la réduction enregistrée depuis 2010 des beuveries épisodiques et du nombre de décès liés à l’alcool.
200 maladies liées à la consommation d’alcool
Mais, expliquent les experts, “le fardeau global des maladies et des blessures causées par la consommation nocive d’alcool est inacceptable, en particulier dans la région européenne et dans la région des Amériques”.
Plus de 200 maladies sont liées à la consommation d’alcool.
Sur les 3 millions de décès attribuables à l’alcool, 28% étaient liés à des accidents de la route, violences, suicides et autres actes violents, 21% à des troubles digestifs et 19% à des maladies cardiovasculaires. Les autres décès sont attribués à des maladies infectieuses, des cancers, des troubles mentaux et autres problèmes de santé.
“Beaucoup trop de personnes − leurs familles et leurs communautés − souffrent des conséquences de l’usage nocif de l’alcool, que ce soit par la violence, les problèmes de santé mentale et les maladies comme le cancer et les accidents vasculaires cérébraux”, a relevé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué.
“Il est temps d’agir davantage pour prévenir cette grave menace pour le développement de sociétés saines”, a-t-il ajouté.
L’Europe championne
Environ 2,3 milliards de personnes dans le monde boivent de l’alcool, selon l’OMS. L’alcool est consommé par plus de la moitié de la population sur le continent américain, en Europe et dans la région du Pacifique occidental.
L’Europe a la consommation par habitant la plus élevée du monde, bien que cette consommation ait diminué de plus de 10% depuis 2010.
L’OMS prévoit une hausse de la consommation globale d’alcool dans le monde au cours des dix prochaines années, en particulier dans les régions du Sud-Est asiatique, du Pacifique occidental et sur le continent américain.
La consommation […]
avec AFP