C’est ce qu’on appelle un agent de l’étranger, un politicien anglais qui ne travaille pas pour l’intérêt de son pays. C’est assez risible et pathétique en même temps puisque ces messieurs, ces grands démocrates, ces grands moralisateurs qui n’hésitent pas à faire la leçon au monde entier, demandent au peuple de revoter car leur projet a échoué. On imagine que si le Brexit gagne encore, ils demanderont au peuple de voter une troisième fois…
Vous êtes, bien sûr, priés de croire que le complot n’existe pas et que tout ceci est tout à fait normal et démocratique.
L’ancien Premier ministre britannique John Major a défendu mercredi l’idée d’un second référendum sur l’accord final sur le Brexit car, selon lui, les Britanniques ont été « induits en erreur » sur les conséquences du Brexit.
« Je ne suis ni europhile ni eurosceptique » mais « réaliste », a affirmé le Premier ministre conservateur, qui avait fait campagne contre le Brexit mais dit s’être opposé à ce que le Royaume-Uni adopte l’euro ou rejoigne l’espace Schengen. « Je crois que risquer de perdre nos avantages commerciaux avec le marché colossal qui est à notre porte, c’est infliger des dommages économiques au peuple britannique », a-t-il ajouté.
L’ancien dirigeant a aussi plaidé pour que les députés puissent « voter librement sur l’accord final du Brexit ». « Cela doit être un vote décisif, dans lequel le Parlement peut accepter ou rejeter le résultat final, ou renvoyer les négociateurs pour chercher des améliorations, ou convoquer un référendum ».
Induits en erreur
« Beaucoup d’électeurs savent qu’ils ont été induits en erreur : beaucoup d’autres commencent à s’en rendre compte et l’électorat a donc le droit de reconsidérer sa décision », a-t-il considéré.
En outre, dans les négociations avec l’UE, « nos objectifs doivent être réalistes », a insisté John Major. « Nous ne pouvons tout simplement pas quitter l’UE, le marché unique, l’union douanière et la Cour européenne de justice, tout en nous attendant à avoir une entrée sur mesure sur le marché européen, profitable pour le Royaume-Uni. Ce n’est tout simplement pas crédible ».
Theresa May a rejeté à plusieurs reprises la possibilité d’un deuxième référendum. La Première ministre a par ailleurs exclu de rester dans le marché unique et l’union douanière, affirmant rechercher un […]
RTBF / Agences