Nathalie Goulet, Sénatrice UDI de l’Orne. BALTEL/SIPA
Ahhh l’hypocrisie de ces dégénérés : ils aiment l’argent des Saoudiens wahhabites ; ils adorent leur argent et tombent en pâmoison devant leurs bijoux, leurs voitures de luxe, leurs hôtels particuliers, leurs yachts… mais dès qu’il est question d’islam ce n’est plus pareil. Du coup l’argent de l’étranger pour financer des projets français est le bienvenu, même s’il vient d’Arabie saoudite, mais dès qu’il est question de financer une mosquée, même partiellement, cet argent devient illicite et suspect…
Accusée ce matin par une auditrice de France Inter d’avoir facilité des tractations financières entre un maire d’un village de l’Orne et l’Arabie Saoudite, dans le cadre de la rénovation d’un bâtiment, Nathalie Goulet, Sénatrice UDI du département, rejette la critique. Car pour elle, la question de la provenance des fonds ne se pose même pas.
Circulez, il n’y a rien à voir ! Invitée ce matin de France Inter, la sénatrice UDI de l’Orne, Nathalie Goulet, a eu maille à partir avec une auditrice. Cette dernière s’interrogeait sur le projet de réhabilitation de l’ancien presbytère de la commune de Lonlay-l’Abbaye, dans le fief de la sénatrice, avec le soutien notamment de fonds saoudiens, grâce à l’entregent de Nathalie Goulet.
Le Dauphiné en faisait état dans un article publié le 14 juillet dernier. Le maire de la commune y expliquait : « J’ai appris que des pays comme le Qatar ou l’Arabie saoudite était soucieux de soigner leur image en attribuant certaines aides. J’ai pu avoir un contact avec l’ambassade d’Arabie Saoudite qui m’a orienté vers la fondation internationale Wafi. Elle soutient des projets à caractère sociaux, éducatifs, innovants et à but non lucratifs ». Avec à la clé la jolie somme de 50.050 euros, précise le quotidien régional. Par contre, nulle mention du coup de pouce de la sénatrice UDI.
« Il n’y a franchement aucune difficulté », s’est étonnée ce matin la principale intéressée. Aucun problème à l’horizon à ses yeux :
« Le maire a demandé des aides. Moi je lui ai donné un numéro, quelques adresses ici et là. Il n’y avait pas que celle-là. Il a un conseiller municipal qui est anglophone, qui a rempli le dossier et qui s’en est occupé. Voilà ».
Un carnet d’adresses de la sénatrice particulièrement efficace. Question financement, Nathalie Goulet s’y connaît d’ailleurs puisqu’elle a justement été rapporteure d’une mission d’information sur l’organisation, la place et le financement de l’islam de France…
La rénovation du bâtiment avec des fonds saoudiens ne lui pose nullement problème. Et ce même si la pétromonarchie est une grande promotrice du wahhabisme, courant de l’islam particulièrement rigoriste et que sur son territoire, la décapitation au sabre et l’oppression de la femme sont la règle. Nathalie Goulet va d’ailleurs entamer un raisonnement par l’absurde :
« Le problème des financements étrangers est assez simple : il faut qu’ils soient transparents et non conditionnés. Là c’est évidemment transparent, c’est évidemment pas conditionné parce qu’il n’y a pas de condition (sic).
Et puis si les gens ne veulent pas d’argent de l’Arabie saoudite il faut qu’ils arrêtent aussi de mettre de l’essence dans leur voiture.
Et puis la Chine, qui est aussi une grande démocratie, il faut que tous les auditeurs qui ne sont pas d’accord avec la dictature chinoise renvoient leur matériel électronique multiple et varié (…), il faut tout de suite les mettre à la déchetterie du coin. Voilà !
Pour finir par conclure :
« Si on ne doit travailler qu’avec des grandes démocraties, on va se retrouver vraiment […]
Marianne