On a déjà dit ici à de nombreuses reprises aussi bien dans les articles que dans les vidéos, le bilan économique de la mise en place du pass sanitaire sera catastrophique. certains restaurateurs traîtres qui auront négocié des ouvertures tardives avec la préfecture pour compenser la mise en place du pass sanitaire vont s’en mordre les doigts ! Effectivement, ils pourront ouvrir 24 heures sur 24 saufs que s’il n’y a pas de clients, ceci ne changera rien ! Il y a très peu de gens qui sont prêts à accepter un contrôle quotidien surtout lorsqu’il s’agit de vacances ! C’est d’ailleurs la même chose pour les foires, l’hôtellerie, les salles de sport… Très peu de fréquentation et les annulations sont nombreuses.
Les établissements qui ont déjà commencé à contrôler leurs clients font face à des situations très différentes. Mais constatent généralement une chute de fréquentation.
Partout en France depuis la semaine dernière, des restaurants et des bars expérimentent le pass sanitaire avec un temps d’avance. Si certains profitent du délai laissé par le gouvernement pour s’entraîner à la mise en place logistique de l’outil de manière informelle, d’autres restreignent d’ores et déjà l’accès à leur établissement pour les personnes ne possédant pas de QR Code.
Dans les Pyrénées-Orientales, où un couvre-feu à 23h est imposé aux bars et restaurants depuis le 18 juillet, le préfet a ainsi autorisé certains établissements à ouvrir jusqu’à deux heures du matin sous réserve de contrôler le pass sanitaire de manière systématique. Des professionnels ont alors vu dans le dispositif une opportunité d’échapper aux pertes économiques liées au couvre-feu. Après quelques jours d’expérimentation, le bilan est cependant plus que mitigé.
La clientèle délaisse les établissements qui contrôlent le pass
Le propriétaire du Bambù Bar, à Canet-en-Roussillon, avait sauté sur l’occasion donnée par le préfet, pensant profiter de l’engouement des vacanciers…
Photo d’illustration : Les restaurants et bars s’inquiètent des conséquences économiques du passe sanitaire, après plusieurs mois difficiles. Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP
Jean Gaboriau
Le Figaro Économie3 août 2021