“Le Brexit, c’est l’apéritif”
C’est par cette formule cynique, sur le site auquel nous vous renvoyons pour apprécier l’image, où l’alcool, sous toutes ses formes, est la marque du bon ton, la couronne, avec le tabac, du féminisme et la promesse de conforter l’idiotie depuis le jeune âge, que le docteur en économie sorti des Arts et Métiers, M. Philippe Herlin, “chercheur en finances” – ce que l’on eût qualifié d’enquêteur financier au temps de nos maîtres latinistes et hellénistes – nous promet, s’appuyant sur des faits irréfutables, le début d’une formidable crise italienne financière, suivie du dépouillement des épargnants dès octobre : l’Italeave pourrait suivre la Grande Bretagne. Les conditions sont mures et l’on parlera alors de demonium meridianum, de “démon du midi” ainsi que l’on a qualifié, le rappelle Voltaire dans une note à son poème La Henriade, Philippe II d’Espagne troublant l’Europe depuis son midi, sauf que le chef du gouvernement italien n’a rien d’un fils de l’Empereur allemand Charles Quint ! Citons, sur son projet financier, le propos véhément et combien exact de cet enquêteur : “Matteo Renzi, le chef du gouvernement, se débat pour éviter de couler corps et biens. Il existe une procédure pour résoudre les crises bancaires au sein de l’Union Européenne” indique M.Herlin, il s’agit de la directive BRRD (Bank Recovery and” et de poursuivre “….mais elle amène à ponctionner les comptes des épargnants disposant de plus de 100.000 euros, ou même en-dessous si cela ne suffit pas, et à ramener à zéro la valeur des obligations bancaires, que possèdent un grand nombre d’Italiens. Ce serait du suicide politique. Alors Renzi a négocié avec Bruxelles un fonds d’aide de 150 milliards d’euros de garanties publiques afin de tenir six mois et d’éviter toute panique bancaire, parce qu’on en est là.”
“Le Brexit c’était l’apéritif, ce qui se jouera en octobre c’est la place de l’Italie dans l’euro et dans l’Union Européenne (“Italeave”), sous la menace d’une crise bancaire qui ébranlera toute l’Europe, et d’un Etat surendetté (133% du PIB) et impotent.”
Des arguments politiques sont donnés pour expliquer la nécessité de ce sursis de six mois, les élections autrichiennes, la politique hongroise de refus de recevoir les envoyés de Georges Soros, un compatriote hongrois sur le papier, du moins ! Est prévu aussi un référendum sur la diminution du pouvoir sénatorial romain, ce qui enflerait l’arbitraire ou ce que les vieux romains entendaient par dictature !
La phrase de conclusion est remarquable, elle dit tout : “Le Brexit c’était l’apéritif, ce qui se jouera en octobre c’est la place de l’Italie dans l’euro et dans l’Union Européenne (“Italeave”), sous la menace d’une crise bancaire qui ébranlera toute l’Europe, et d’un Etat surendetté (133% du PIB) et impotent.”
Nous sommes avertis, “la Politique et la Discorde impie” des banksters – selon le néologisme belge expressif forgé par le jeune et éloquent Léon Degrelle au temps où il était, avant-guerre, député de Bruxelles, élu à trente ans, sont à l’œuvre, et plumeront l’Europe, non sans verser le sang, et favoriser la corruption des mœurs, comme il convient au Satanisme actif qu’est cette politique financière de paupérisation !