Ça va être comique cette histoire, car si même Kim Jong-un se plie à l’empire Yankee, il va falloir chercher longtemps avant de trouver un seul sujet pour lequel Alain Soral ne se soit pas planté magistralement… Il faut savoir que cette réunion avec le patron de la CIA sert à préparer une rencontre officielle avec Donald Trump ! On imagine que la Corée du Nord va suivre le chemin de sa sœur jumelle méridionale, un petit peu comme ce qui se passe actuellement en Saoudie maudite. Il suffit de patienter quelques semaines pour le constater…
Le patron de la CIA et secrétaire d’État désigné Mike Pompeo a récemment rencontré le leader nord-coréen Kim Jong-un, confirme le président américain Donald Trump.
La rencontre, tenue secrète jusqu’ici, visait à préparer le terrain pour un sommet réunissant les deux chefs d’État d’ici quelques semaines. « Mike Pompeo a rencontré Kim Jong-Un en Corée du Nord la semaine dernière.
La rencontre s’est bien déroulée et une bonne relation s’est formée. Les détails du sommet sont à l’étude. La dénucléarisation sera un grand événement pour le monde, mais aussi pour la Corée du Nord », a tweeté le président Trump en début de journée.
La Maison-Blanche a rectifié l’information quelques heures plus tard, en confirmant que cette rencontre à Pyongyang a eu lieu lors du week-end de Pâques, tel que l’avait originalement rapporté le Washington Post.
« Cinq lieux » sont à l’étude pour la réunion avec le dirigeant nord-coréen, avait précisé mardi le président américain, en faisant valoir que sa rencontre avec M. Kim constituait une vraie occasion de « régler un problème mondial ». Il n’a pas donné de détails sur les lieux envisagés.
Dans des remarques aux journalistes en marge de sa rencontre avec le premier ministre japonais Shinzo Abe, à son club de golf de Mar-A-Lago, en Floride, le président Trump a dit croire que le dossier nord-coréen était traité avec « beaucoup de bonne volonté ».
« Ils nous respectent. Nous les respectons. L’heure est venue de parler, de résoudre les problèmes. […] Il y a une véritable chance de résoudre un problème mondial.» Donald Trump
Le président Trump a par ailleurs réitéré que le sommet annoncé avec le président Kim se déroulerait « probablement début juin ou avant, si tout se passe bien ». Il a toutefois reconnu qu’il restait « possible que tout ne se passe pas bien et que ces discussions ne se tiennent pas ».
Les États-Unis et la Corée du Nord n’ont jamais entretenu de liens diplomatiques, mais les responsables du renseignement américain n’en sont pas à leur premier contact avec Pyongyang. En 2014, par exemple, le directeur du renseignement national, James Clapper, s’y était par exemple rendu secrètement pour négocier la libération de deux prisonniers américains.
Selon un responsable américain cité par Reuters, le voyage de Mike Pompeo à Pyongyang a été négocié entre les responsables du renseignement des deux Corées. Un responsable du ministère sud-coréen de la Défense affirme qu’il s’est rendu à Pyongyang dans un avion parti de la base américaine d’Osan, au sud de Séoul.
Vers un traité de paix?
La présidence sud-coréenne a pour sa part confirmé mercredi qu’elle allait chercher à lancer des discussions pour déclarer officiellement la fin de la guerre sur la péninsule coréenne lors du sommet qui réunira Kim Jong-un et le président sud-coréen Moon Jae-in, le 27 avril à Panmunjon, dans la zone démilitarisée.
« Nous examinons la possibilité de remplacer le régime de l’armistice sur la péninsule coréenne par un régime de paix », a dit à la presse un haut responsable de la Maison-Bleue, la présidence sud-coréenne. « Mais ce n’est pas quelque chose que nous pouvons faire seuls. Il faut des discussions serrées avec les parties pertinentes, dont la Corée du Nord. »
« Je ne suis pas sûr que nous nous servirons de l’expression “mettre fin à la guerre ». […] Nous voulons parvenir à un accord pour interdire les activités hostiles entre le Sud et le Nord. Déclaration à la presse d’un responsable de la Maison-Bleue
M. Trump avait déclaré mardi que les deux Corées avaient son appui à ce sujet. « Ils ont ma bénédiction pour discuter de la fin de la guerre. Les gens ne réalisent pas que la guerre de Corée n’est pas terminée. Elle est en cours en ce moment et ils sont en train de discuter de la fin de la guerre », a-t-il déclaré.
Jusqu’à nouvel ordre, les deux Corées demeurent techniquement en guerre, puisque le conflit qui les a opposées entre 1950 et 1953 s’est conclu par un armistice. Dans les faits, le document a été signé par la Corée du Nord, son parrain chinois et les États-Unis, mais pas par la Corée du Sud. Officiellement, les deux Corées ne se reconnaissent donc pas officiellement et revendiquent la souveraineté sur toute la péninsule.
« La Corée du Sud est directement partie [dans le conflit], qui peut le contester? », a commenté à ce sujet le responsable de la Maison-Bleue. Selon lui, il est possible que les deux Corées concluent un accord préliminaire à Panmunjon. Le cas échéant, ce sommet pourrait être suivi par la rencontre Trump-Kim, puis possiblement par un sommet tripartite ou quadripartite, si la Chine devait en faire partie.
Séoul a par ailleurs annoncé que des moments clés du sommet intercoréen seront diffusés en direct à la télévision. Cela inclut la première poignée de main prévue entre MM. Kim et Moon.
À Pékin, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, « a salué les contacts directs et le dialogue » entre Pyongyang et Washington. Il n’a toutefois pas confirmé des informations de CNN selon lesquelles le président chinois Xi Jinping doit se rendre prochainement à Pyongyang.
« Ce que je peux souligner, c’est que la Chine et la Corée du Nord ont une […]
Radio Canada / AFP / Reuters – Associated Press
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