Mais noooooon, il n’y a aucune violence policière en France, on vous dit que l’on est en démocratie et que ce genre de violence gratuite potentiellement mortelle n’a pas sa place dans notre beau pays civilisateur, porteur de Lumière…
Une jeune femme a déposé plainte pour tentative d’homicide, le 30 avril, après que des policiers lui ont infligé de graves blessures lors d’une manifestation des Gilets jaunes en décembre dernier à Marseille, indique Mediapart.
Elle a d’abord été blessée par un tir de LBD, puis matraquée et frappée au sol, au point que son crâne soit fracassé.
Une jeune femme de 19 ans, a été opérée en urgence après avoir été violemment maltraitée par les forces de l’ordre, lors de la manifestation des Gilets jaunes du 8 décembre 2018 à Marseille. Là, elle a été blessée par un tir de LBD à la cuisse, est tombée par terre et a été sévèrement matraquée et frappée à coups de pied dans la tête, a indiqué Mediapart. Son cerveau a été endommagé.
allo @Place_Beauvau – c’est pour un signalement – 733
Maria, rouée de coups de pied et de matraque par des policiers. Cerveau endommagé. Plainte déposée
Marseille, #ActeIV Source: @p_pascariello https://www.mediapart.fr/journal/france/300419/marseille-des-policiers-fracassent-le-crane-d-une-jeune-femme-terre?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67 …
Opérée en urgence pour « un traumatisme cranio-facial droit par coup de matraque et embarrure frontale droite en regard avec contusion cérébrale », elle n’a pu reprendre sa vie normale qu’en avril. Vu son « état de stress aigu », elle reste suivie par un psychiatre.
L’avocat de la jeune femme, Brice Grazzini, a déposé plainte ce mardi 30 avril auprès du parquet de Marseille pour « tentative d’homicide » contre « personnes non-dénommées, cependant identifiées comme exerçant la fonction de policier ». Parmi d’autres chefs d’accusation figurent « violences volontaires aggravées», « non-assistance à personne en danger » et « non-obstacle à la commission d’une infraction ».
C’est le quatrième week-end des Gilets jaunes que « l’agression » a eu lieu. La rue était en train de se calmer, explique Mediapart, à en juger par les images, et les manifestations semblaient se terminer. Des témoins cités dans le cadre de la plainte ont indiqué que « personne n’avait d’attitudes menaçantes ».Contactée par Mediapart, la jeune femme affirme n’avoir « rien compris » lorsque les forces de l’ordre « ont chargé », après quoi elle a été blessée par un tir de LBD.
« Je n’ai jamais manifesté et j’ai eu très peur. J’ai couru vers la première rue perpendiculaire, la rue de la Glace, mais j’ai…
Photo d’illustration : © AFP 2019 GERARD JULIEN