Utiliser des drones pour surveiller sa population est symboliquement désastreux. On a clairement l’impression que le régime en place considère le peuple comme un ennemi à contrôler, un ennemi qui risque de le renverser d’un jour à l’autre. Si on ajoute à cela les armes de guerre utilisées par les forces de l’ordre comme les fusils mitrailleurs, les bombes de désencerclement… on comprend rapidement que le régime de macron est terrorisé par le fait de perdre la main et de se faire botter les fesses par une masse populaire qui prendrait possession de l’Élysée en quelques minutes. D’ailleurs, le régime multiplie les fautes lourdes et piétine régulièrement l’État de droit en publiant des décrets d’une rare stupidité allant jusqu’à interdire l’utilisation des casseroles ! Rappelons également que ce même régime a déjà utilisé les drones de manière totalement illégale, notamment la Préfecture de Paris.
Le décret sur l’utilisation des drones équipés de caméras par les forces de sécurité, notamment pour le maintien de l’ordre ou la surveillance des frontières, a été publié, jeudi 20 avril, au Journal officiel, plus d’un an après le vote de la loi permettant ces usages.
Le texte autorise l’utilisation de drones par les policiers, gendarmes, douaniers ou militaires, dans certains cas pour « la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des lieux particulièrement exposés », pour « la sécurité des rassemblements » sur la voie publique, ainsi qu’en « appui » des agents « au sol » « en vue de leur permettre de maintenir ou de rétablir l’ordre public ».
« La prévention d’actes de terrorisme », « la régulation des flux de transport », « la surveillance des frontières, en vue de lutter contre leur franchissement irrégulier » et « le secours aux personnes » sont les autres situations où les forces de l’ordre pourront employer ces petits aéronefs télécommandés.
Mesures controversées