Ahurissant culot de ce monsieur aux multiples mises en examen qui vient mentir sur le service public, avec une tête quasi menaçante, sans qu’aucune action ne soit prise par la justice ou tout simplement la publication d’un communiqué qui rétablisse la vérité. Le mensonge est devenu un mode de gouvernance assumé…
DÉSINTOX – Interrogé jeudi par David Pujadas et Léa Salamé dans « L’Émission politique » sur sa « responsabilité morale » dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a adopté une stratégie de défense bancale, se fendant au passage de quelques mensonges.
Victime d’un complot, instrumentalisé par le pouvoir, mis à mal par une poignée de mal attentionnés : tout est mis en œuvre pour déstabiliser le candidat Sarkozy, qui malgré sa mise en examen dans l’affaire Bygmalion, n’a rien à se reprocher. C’est en tout cas ce qu’a essayé de faire croire l’ancien président sur le plateau de L’Émission politique jeudi. Menant de front une défense bancale, celui-ci a essuyé quelques maladresses (dirons-nous) lorsqu’il s’est exprimé sur le financement présumé illégal de sa campagne présidentielle de 2012.
« J’ai été mis en examen, ce sera facile de vérifier, pour le seul délit formel de dépassement du plafond de la campagne », a-t-il affirmé. Comme le souligne Les décodeurs du Monde, la mise en examen de l’ex-chef d’État en réfère à l’article L113-1 du Code électoral qui regroupe cinq faits différents, parmi lesquels figure celui d’ »avoir recueilli et accepté des fonds en violation du code électoral » et non pas seulement celui d’avoir « dépassé le plafond des dépenses électorales ». C’est justement pour ce motif, que Nicolas Sarkozy, candidat à la […]
LCI / France Info