Le riche donateur démocrate Ed Buck écope de 30 ans de prison pour avoir drogué des homosexuels noirs pauvres, dont deux mortellement !

Le riche militant politique et donateur démocrate Ed Buck a été condamné à 30 ans de prison pour avoir fourni et injecté personnellement de la méthamphétamine à des homosexuels en échange de relations sexuelles, entraînant deux décès et plusieurs autres surdoses.

Buck, 67 ans, a été reconnu coupable en juillet par un jury fédéral des neuf chefs d’accusation, notamment avoir une droguerie, distribuer de la méthamphétamine et inciter des hommes à voyager pour se prostituer.

La condamnation de jeudi clôt une longue saga, impliquant Buck, qui, selon les procureurs, a utilisé sa richesse et son influence afin de s’attaquer et exploiter des hommes noirs, pour la plupart vulnérables, dans le but de rencontres «fêtardes et ludiques» en son appartement de West Hollywood. Les rencontres impliquaient que Buck payait des hommes pour qu’ils consomment de la drogue, leur en injectant de grandes quantités pour qu’ils s’ exécutent à des actes sexuels. Les responsables ont déclaré que Buck injectait de la méthamphétamine avec ou sans le consentement des hommes, et parfois lorsqu’ils étaient inconscients.

« Buck a utilisé son argent et ses privilèges pour exploiter les déséquilibres de richesse et de pouvoir entre lui et ses victimes, qui étaient sans logement, démunies et / ou aux prises avec une dépendance, » a déclaré Chelsea Norell, une avocate américaine adjointe, dans un dossier judiciaire. « Il a dépensé des milliers de dollars en drogues et en séances de fête et de jeu qui ont détruit des vies et engendré des dépendances insidieuses. »

Gemmel Moore, 26 ans, a fait une overdose mortelle dans l’appartement de Buck à West Hollywood en juillet 2017. Un deuxième homme, Timothy Dean, 55 ans, est décédé près de deux ans plus tard en 2019 d’une surdose mortelle de méthamphétamine au domicile de Buck. Ce n’est que lorsqu’un troisième homme a fait une overdose à deux reprises dans l’appartement que Buck a été arrêté et inculpé. Les trois hommes étaient noirs.

Des proches et des militants avaient fait pression pour l’arrestation de Buck depuis la mort de Moore. Ils ont dit que Buck avait échappé à des accusations criminelles pendant des années en raison de sa richesse, de ses liens politiques et de sa race.

Buck, qui était surnommé « Docteur Kevorkian », avait au moins 10 victimes et les droguait parfois alors qu’ils étaient inconscients, selon des documents judiciaires . Une victime a déclaré qu’il était « incapable de bouger » après que Buck lui ait injecté un tranquillisant. Il a ajouté que plus tard, lorsque Buck a voulu qu’il quitte sa maison, Buck « est devenu frustré et a pris une scie électrique dans un placard, l’a allumée et s’est approché [de la victime avec ».

Les procureurs ont exhorté le juge à condamner Buck à la prison à vie, affirmant qu’il utilisait « des êtres humains comme des jouets, détruisant leur vie simplement pour apaiser sa propre satisfaction sexuelle ». Les avocats de Buck ont ​​demandé une peine de 10 ans, plutôt que de « le reléguer jusqu’ à la mort en prison ». Ils ont demandé au juge de tenir compte de la toxicomanie de Buck, qu’ils ont déclaré s’être développée en raison d’un problème de santé, et des abus sexuels qu’il a subis aux mains de son père et de plusieurs prêtres.

LaTisha Nixon, la mère de Moore, a déclaré dans une lettre au tribunal qu’elle espérait que Buck recevrait la peine maximale. Nixon, une infirmière auxiliaire certifiée, a déclaré qu’elle ne pouvait pas réconforter son fils comme elle l’a fait pour d’innombrables personnes mourantes.

« Tout ce à quoi je peux penser, c’est comment mon fils est mort, nu sur un matelas, sans amour autour de lui », a déclaré Nixon. « Personne pour lui tenir la main ou lui dire de bonnes choses. »

Buck a demandé la clémence avant d’être condamné, déclarant au tribunal : « Je demande que le tribunal examine ma vie dans son ensemble », a-t-il déclaré, selon le Los Angeles Times , plutôt que « l’horrible caricature que le gouvernement m’a dépeint comme : un tueur à la hache alimenté à la méthamphétamine ».

Buck, un homme blanc riche qui était actif dans les causes homosexuelles et les droits des animaux, a donné plus de 500 000 $, principalement à des politiciens et à des causes démocrates depuis 2000.

Les militants noirs LGBTQ + en Californie plaidaient depuis des années pour que Buck soit traduit en justice et accusaient la police d’ignorer leurs préoccupations et de permettre à Buck de continuer à blesser les gens. Buck a continué à s’attaquer aux homosexuels après la mort de Moore, se plaignant même de l’enquête auprès de Dean, qui mourra plus tard chez lui.

« L’absence de remords de Buck est bien capturée dans une image : alors qu’il se cachait dans un hôtel, échappant à l’arrestation pour la mort de Gemmel Moore, il injectait à Dane Brown, un autre jeune homme noir, des doses consécutives de méthamphétamine, » dit Norelle.

Brown, qui était sans abri, a emménagé dans l’appartement de Buck, où Buck lui a fréquemment injecté de la méthamphétamine, souvent plusieurs fois par jour. Il a été hospitalisé en septembre 2019 après que Buck se soit acharné trois fois sur lui avec des doses consécutives, injectant dans son système cinq fois la dose de méthamphétamine que Moore et Dean avaient à leur mort, ont déclaré les procureurs.

Brown est retourné au domicile de Buck des semaines plus tard, où Buck lui a « de nouveau injecté une surdose de méthamphétamine et a refusé de l’aider », a-t-il déclaré.

Brown s’est assis sur le canapé, résigné au même sort que Moore et Dean, quand il a entendu sa mère décédée lui crier :  » Lève-toi, Dane !  » , a déclaré Norell.

Il s’est échappé de la maison de Buck et s’est rendu à une station-service à proximité, où il a appelé à l’aide et a été emmené à l’hôpital. Son récit déchirant d’avoir été ressuscité deux fois a finalement conduit à l’arrestation de Buck…