C’est bien ça, c’est logique, c’est sain et très islamique comme comportement, pour qui se dit serviteur des Lieux Saints. Si ce n’est en call-girls de luxe, en drogue et en jeux de hasard, on ne voit pas comment une telle somme peut-elle être dépensée en un laps de temps si court.
Les vacances les plus chères de tous les temps ? C’est en tous cas ce qu’affirme le journal israélien Haaretz, qui révèle que le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud aurait déboursé pas moins de 100 millions de dollars pendant son très médiatisé séjour dans la ville du détroit.
Selon le journal israélien, le roi Salmane d’Arabie Saoudite aurait été accompagné durant son séjour de près de 1.000 personnes, incluant des ministres, des conseillers, des membres de sa famille et des personnes chargées de sa sécurité, pour qui 800 chambres d’hôtels ont été réservées dans les établissements les plus luxueux de la ville, et près de 200 voitures louées. Haaretz précise que ce séjour pourrait à lui seul représenter 1,5% des revenus annuels du royaume issus du tourisme étranger.
Il faut dire que cette résidence d’été est une des favorites de roi Salmane. C’est ici que l’un de ses fils s’est marié l’an dernier, en grande pompe bien sûr. Une résidence qui a d’ailleurs subi de nombreux travaux en 2016, malgré les mesures d’austérité imposées par le gouvernement saoudien.
Le journal américain The New York Times a en effet révélé en décembre dernier que pendant l’été 2016, des ouvriers du bâtiment se sont pressés pour construire une nouvelle piste d’atterrissage pour les hélicoptères du roi Salmane d’Arabie Saoudite et une immense tente où le monarque pourrait organiser ses festins.
Des visiteurs prestigieux
Durant son séjour à Tanger, le roi Salmane a notamment reçu la visite du roi Mohammed VI, le samedi 12 août. Le souverain marocain était accompagné de son fils, le prince Moulay El Hassan, lors de cette visite « d’amitié et de courtoisie », rapporte l’agence MAP.
Autres visites accueillies par le souverain saoudien, celle du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, et celle controversée du président soudanais Omar Hassan el-Béchir, sous le coup de deux mandats d’arrêts internationaux émis par la cour pénale internationale pour […]
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