Décidément, toutes les théories complotistes sont en train de se réaliser sous nos yeux avec la complicité des élites politiques, des sénateurs et des députés totalement déconnectés, voire corrompus. Nous sommes en train de transformer la société française en véritable cauchemar puisque la surveillance généralisée sera désormais légale. Pourtant, il y a à peine quelques semaines, tout le monde s’offusquait de la condamnation de Nicolas Sarkozy du fait que la justice a décidé de le mettre sur écoute dans le cadre de l’affaire Paul Bismuth. Aujourd’hui, ces mêmes politiques nous expliquent que c’est tout à fait normal de surveiller la population entière en utilisant les smartphones. Bien entendu, tout ceci se fait pour votre bien, pour votre sécurité et de toute façon si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à cacher. Il suffira ensuite d’un attentat ou deux pour terroriser encore plus la population et la pousser à obéir, voire exiger elle-même cette surveillance.
Vous savez, désormais, ce qu’il vous reste à faire, supprimer de vos habitations tous les produits connectés, si possible supprimer les smartphones, autrement les utiliser avec parcimonie et beaucoup de précautions et ne pas hésiter à les mettre dans des cages de Faraday lorsque vous ne les utilisez pas. Il va vraiment falloir changer de comportement, car nous sommes gouvernés par des ennemis de la liberté et de la vie privée.
Ce mercredi, les sénateurs ont accepté en première lecture une mesure controversée qui permettrait d’entendre et voir des individus via leur téléphone dans le cadre d’une enquête judiciaire.Le Sénat a donné mercredi 7 juin au soir son feu vert à une disposition controversée du projet de loi Justice autorisant le déclenchement à distance des caméras ou micros des téléphones dans certaines enquêtes, malgré l’opposition de la gauche.
L’article 3 du projet de loi du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, examiné en première lecture par les sénateurs, apporte plusieurs modifications à la procédure pénale.
L’une d’elles cristallise les inquiétudes de la gauche, d’avocats et d’associations. Elle prévoit d’autoriser le déclenchement à distance des ordinateurs et autres appareils connectés, à l’insu des personnes visées, avec deux finalités différentes. D’une part, la géolocalisation en temps réel pour certaines infractions. D’autre part, l’activation de micros et caméras pour capter son et images, qui serait elle réservée aux affaires de terrorisme, et de délinquance et criminalité organisées.
Des techniques « déjà appliquées »
L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) a dénoncé une « surenchère sécuritaire » permettant de transformer tout objet connecté en potentiel « mouchard ». La gauche a tenté sans succès de supprimer totalement ou partiellement des dispositions jugées « disproportionnées ». C’est « la porte ouverte à une surveillance généralisée », a affirmé l’écologiste Guy Benarroche.
« Ces techniques sont déjà appliquées », a souligné le ministre, mais elles nécessitent la pose de balises ou de micros et caméras, ce qui comporte des risques pour les enquêteurs. La disposition est « entourée de garanties importantes », a-t-il ajouté. Sa mise en œuvre devra en particulier être approuvée par un juge…