La sodometgomorrhisation de la société est comme un tsunami qui vient et dont on ne mesure pas l’ampleur. Le plaisir sexuel est devenu un culte, comme les israélites au temps de Jéroboam vouaient un culte au dieu Baal (en plus de vouer un culte au Veau d’or, ces deux cultes constituant les deux faces d’une même médaille pourrie ; Jéroboam, premier roi du premier royaume d’Israël fit construire deux grands Veaux d’or aux deux extrémités du pays !), Baal le confondeur, dieu de la fécondité, auquel ils vouaient orgies, meurtre rituel et prostitution sacrée, et auquel ils sacrifiaient les enfants par le feu en holocauste… comme s’en lamentait leur prophète Jérémie (19, 5). Mais puisque le dieu Baal a triomphé aujourd’hui ainsi que le Veau d’or (surtout à Tel-Aviv, où se multiplient rabbins influents multimillionnaires et rabbins violeurs pédophiles, et peut-être demain à Jérusalem, autour de l’imminente démoniaque reconstruction du temple de Salomon, où officieront sans aucun doute ces rabbins-ci !, temple usurpée de Jérusalem dont les mondialistes-sionistes veulent faire la capitale religieuse et politico-financière du nouvel ordre mondial !), les dieux des ennemis de l’humanité, et que tout est devenu commercial, je vais tenter de comprendre le plaisir sexuel comme une transaction commerciale.
Le plaisir sexuel est certes un courant de vie mais un courant déclinant vers la mort et l’oubli de la vie divine, lorsqu’il n’est pas ou plus sous-tendu par un amour véritable.
Le plaisir sexuel tous azimuts c’est la camelote que Satan nous vend au prix de l’amour éternel. Et tous les gogos humains achètent cette camelote en la payant de leur âme qui s’enfonce alors dans la mort en s’éloignant de Dieu (ou qui finit tout droit dans l’antichambre de l’Enfer pour les rabbins violeurs pédophiles). La “petite mort” comme ne croient pas si bien dire ces dingos de psychanalystes. Les plus grands amours n’ont pas été charnels, Ibn’Arabi et Nizam, Dante et Béatrice, Abélard et Éloïse… ce qui ne veut pas dire qu’un amour véritable ne puisse se décliner charnellement. Le plaisir sexuel est certes un courant de vie mais un courant déclinant vers la mort et l’oubli de la vie divine, lorsqu’il n’est pas ou plus sous-tendu par un amour véritable. Un courant déclinant qui écrase le courant ascendant de la vie, qui l’occulte. Oui Verlaine, “la chair est triste”, elle est même périssable, mortelle. Mortalité dont on a pleinement conscience après le plaisir, après avoir eu l’illusion de goûter à la vie éternelle. Triste illusion qui nous attire comme une loupiote attire les mouches dans les ténèbres. Une illusion qui promet de nous sortir des affres de la condition humaine. Mais comme la loupiote finit par tuer les mouches en les brûlant ou en les épuisant, l’illusion de vie éternelle nous plonge dans la mort en aggravant notre exil, notre éloignement de la vie éternelle réelle. La ruse de Satan est de nous faire croire que goûter à cette illusion est gratuit, que l’on n’y perd rien, que l’on y gagne plutôt, que l’on perd la morosité et que l’on y gagne une grande joie, un grand bonheur. Satan est un bon vendeur, un commercial de génie. Car c’est exactement le contraire qui arrive lorsqu’on a ouvert l’emballage et consommé le produit : d’abord c’est pas gratuit, ça nous a coûté l’alourdissement de notre âme en l’enfonçant un peu plus dans la mort, dans l’exil, et en guise de grand bonheur on n’obtient qu’une triste et lourde lassitude. “La chair est triste” et lourde après le plaisir, un plaisir si furtif, un plaisir insaisissable, que l’on cherche frénétiquement dans une grande confusion et qui, au moment où on croit l’atteindre, au moment où la confusion est à son comble, nous échappe alors. C’est l’effondrement de cette extrême confusion que l’on nomme “plaisir”, “grand bonheur”, “grande joie”… ! Cependant cet effondrement n’est pas gratuit, il fait tomber notre âme dans la chair mortelle, tout en nous donnant l’illusion, la sensation, quelque moment après le plaisir, d’avoir survécu à la mort. Avant le plaisir, la chair nous paraît d’une suavité éternelle, après le plaisir elle se révèle brutalement à nous dans sa lourde matérialité périssable. Cette illusion, cette sensation d’avoir survécu à la mortalité charnelle est finalement le seul réconfort que nous ayons dans tout ce processus sexuel, mais c’est un réconfort malsain qui nous fait croire à l’éternité de notre vie par delà la mort, quoi que l’on fasse, quoi que l’on commette, même les actes les plus immoraux. C’est un plaisir extrêmement malsain car il nous donne l’illusion de nous réconcilier avec l’éternité de la vie quand bien même on aurait commis les pires crimes, l’illusion que la mort ne peut détruire cette réconciliation, à laquelle nous sommes persuadés d’être attachés par ce réconfort malsain. Voilà pourquoi le plaisir sexuel est tant recherché par les humains : il leur donne l’illusion de conjurer la mort, de la vaincre. L’illusion seulement car les humains se savent mortels ; le manque de plaisir sexuel est intenable car le fait d’être mortel est intenable. Intenable pour le non-croyant. Et plus cette non-croyance en l’Éternel, en Dieu, prend de l’ampleur, plus le fait d’être mortel est intenable, et plus le manque de plaisir sexuel est intenable, et plus la frénésie sexuelle est inarrêtable.
La sodometgomorrhisation de la société est donc le résultat d’une éradication radicale de la croyance en Dieu, éradication mise en œuvre par Satan. Ce manque sexuel frénétique, Satan nous y enchaîne par ce plaisir d’illusion, enchaînant notre âme à la chair mortelle et donc à la mort, à l’exil, à l’oubli de l’exil, enchaînement qui se révélera dans toute sa crudité, toute sa douleur, en Enfer, sans illusion, sans le plaisir d’illusion. Au plaisir d’illusion succédera l’enchaînement réel, la douleur réelle intenable, l’horreur abyssale sans palliatifs, la réelle rupture de l’âme avec Dieu, l’enchaînement à cette rupture crue maquillée d’aucune illusions. L’Enfer c’est cette rupture dépouillée de toute illusion, la mort étant tout simplement la disparition complète des illusions, quant au Paradis c’est l’effondrement des illusions qui occultaient notre lien avec Dieu. Ce manque frénétique ne nous atteindrait pas si nous croyons simplement à l’immortalité de l’âme, à sa vie éternelle, à l’Éternel, une vie éternelle qui se dérobe au plaisir sexuel et qui laisse en manque ceux qui croient à ce plaisir, qui croient au dieu Baal jusqu’à en être possédés (la majorité de l’humanité, et plus seulement ceux qui nous gouvernent et nous dirigent), un manque qui revient inlassablement jusqu’à la mort… des illusions.