On ne savait même pas que c’était possible d’imposer 75 % d’augmentation à n’importe quel produit de consommation, juste comme ça, du jour au lendemain. Si, apparemment c’est possible, il suffit de s’appeler FMI. Ce dernier a décidé de ruiner le peuple égyptien en se substituant à l’État et en lui ordonnant cette augmentation scandaleuse.
Vous ne le savez peut-être pas, mais le FMI n’est qu’une façade de la CIA, un organisme destiné à fragiliser les états et à privatiser toutes les infrastructures et ainsi les mettre sous le contrôle des banksters et des multinationales. Il vous suffira de lire le livre de John Perkins, Les confessions d’un assassin financier – Révélations sur la manipulation des économies du monde par les États-Unis, et de voir son témoignage ci-dessous pour vous en convaincre. Le témoignage de cet ex-agent de la CIA est spectaculaire, il doit être vu et partagé au plus grand nombre.
Ce qui est comique et insultant dans toute cette affaire c’est le fait de faire croire que le FMI sait ce qui est bien ou néfaste pour les états et les peuples alors qu’il a été incapable de prévoir les crises financières multiples que l’on a vécu et notamment celle de 2008. Cette structure n’a absolument aucun intérêt si ce n’est d’affaiblir les états et de les inciter toujours à plus de privatisation.
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Les consommateurs Égyptiens devront débourser 75% de plus pour se procurer le gaz à usage domestique et commercial à partir du 1er août 2018, selon une déclaration officielle des autorités du Caire.
Le pays applique ainsi une dernière mesure de son programme d’austérité imposé par le FMI. Les consommateurs Égyptiens dont un grand nombre peine à joindre les deux bouts ne sont pas au bout de leur peine. Le gouvernement a annoncé ce samedi 21 juillet, une augmentation de 75% du prix du gaz naturel à usage domestique et commercial. C’est la dernière mesure d’un programme d’austérité dicté par le FMI. En effet, le pays a signé avec l’institution de Bretton Woods, un programme de prêts de 12 milliards de dollars en 2016 pour attirer les investisseurs et relever l’économie durement touchée par les troubles liés au printemps arabe de 2011. La hausse annoncée fait suite à celle des prix du carburant, de l’électricité et des transports publics, qui a valu au pays des pharaons des encouragements du FMI, en mai 2018.La déclaration gouvernementale publiée dans le journal officiel précise qu’à partir du 1er août, le prix de la consommation d’un maximum de 30 mètres cubes de gaz sera fixé à 0,175 livre égyptienne (0,0098 dollar) par mètre cube, contre 0,100 livre actuellement. Le prix de consommation entre 30 et 60 mètres cubes sera fixé à 0,250 livres, en hausse de 0,175 livres, tandis que la consommation de plus de 60 mètres cubes sera facturée à 0,300 livres. Dans sa déclaration, le gouvernement égyptien n’a pas donné d’informations sur la période sur laquelle s’appliquent ces niveaux de consommation. Mais les spécialistes en déduisent que la taxation concerne la période de facturation habituelle, qui est mensuelle en Égypte.
Des mesures douloureuses mais efficaces
Les hausses de prix dans le cadre du programme triennal du FMI ont contribué à faire monter le taux annuel d’inflation de la consommation urbaine en Égypte à 14,4% en juin. Les analystes estiment que l’impact de la réduction des subventions à l’énergie va se répercuter aussitôt sur les différents secteurs de l’économie Égyptienne. Selon le FMI, ces réformes sont certes douloureuses, mais efficaces pour renouer avec la croissance. «L’Égypte commence à récolter les fruits de son ambitieux programme de réformes économiques qui était politiquement difficile», a commenté Subir Lall, chef de la mission du FMI, au […]
La Tribune