Vous trouverez dans cet article de la presse belge l’exemple parfait de l’absurdité et de l’imbécillité du raisonnement covidiste. Étant donné qu’ils sont obligés de constater une surmortalité que personne ne peut cacher car on ne peut pas faire disparaître les cadavres, reste plus qu’à trouver la bonne excuse. Bien entendu, la grippe, le VRS vient au secours des journalistes sauf qu’ils ont le culot d’ajouter le Covid-19 alors que la population belge est très largement vaccinée (80 % totalement sans oublier les doses supplémentaires) ! En d’autres termes, c’est un aveu de l’échec de l’efficacité des injections d’ARN messager mais le journaliste ne le remarque même pas. Puis, comme par magie, juste après il parle de particules fines de pollution aggravée par le… froid ! Sauf que, la vague de froid et en totale contradiction avec le narratif du réchauffement climatique ! Va falloir choisir, les covidiots. En Allemagne, afin d’expliquer l’explosion de la surmortalité estivale, ils avaient sorti la carte canicule. Donc, toute honte bue, ils sont capables de sortir une cause et son exact inverse pour expliquer le même résultat !
Ces gens n’ont aucune limite, aucune dignité et aucune conscience et encore moins de la morale. Ils ont fait la promotion folle de produits totalement inconnus et dangereux avec une extrême violence en excluant socialement et professionnellement toutes les personnes qui posaient des questions ou affirmaient qu’il fallait faire attention et ne pas aller trop vite en besogne. Aujourd’hui, quelles que soient les preuves, ils seront toujours incapables d’avouer leurs erreurs et leurs fautes car entre-temps il y a eu un nombre incalculable de morts.
Les funérariums et crématoriums du pays sont particulièrement occupés ces dernières semaines.
“La situation ne peut évidemment pas être comparée aux périodes les plus chargées de la pandémie, mais tout le monde est sur le pont ici et nous devons faire pas mal d’heures supplémentaires pour pouvoir honorer tout le monde”, déclare Jill De Ras des pompes funèbres “De Ras” à Lede et Berlare (Flandre-Orientale), interrogée par nos confrères de Het Laatste Nieuws. “Nous ne sommes pas le plus gros acteur du marché, mais nous assurons tout de même environ 250 funérailles par an en moyenne et les mois d’hiver sont de toute façon plus chargés que l’été. Ces derniers mois, nous avons organisé environ 30 à 35 funérailles, en 2020 il y en avait souvent 40 ou 45.”
De début décembre à Noël, on a dénombré 9.294 décès en Belgique. C’est moins que les 9.331 en décembre 2021 et les 9.798 en 2020, mais 17,6% de plus qu’en 2019 et même 18,6% de plus qu’en 2018. Par rapport à la moyenne de décembre mesurée entre 2009 et 2018, 2022 compte même 19% de décès supplémentaires. Le Covid-19 n’est pas en cause, puisque 222 décès ont été enregistrés entre le 1er décembre et la veille de Noël à cause du virus, selon Statbel. En 2021, il y en avait 976 au cours de la même période, et un an plus tôt, il y en avait jusqu’à 2.239. Le coronavirus faisait alors rage et les vaccins n’étaient pas encore disponibles.
Si le Covid-19 n’explique pas cette surmortalité, qu’est-ce qui en est alors la cause? Sciensano n’a pas encore mis le doigt dessus. “Le fait est qu’il y a toujours plus de gens qui meurent en hiver et janvier est le mois où il y a le plus de décès”, explique l’institut de santé publique. “Il est également important de souligner que le nombre de décès au cours d’une période donnée ne peut être comparé de manière univoque entre différentes années. Par conséquent, pour déterminer la surmortalité réelle, nous calculons la différence entre le nombre réel de décès au cours d’une période donnée et le nombre de décès attendu au cours de cette période à l’aide d’un modèle statistique. Il n’est donc pas tout à fait exact qu’il y ait eu une surmortalité de près de 20 % en décembre. Elle est plutôt de l’ordre de 14%, la surmortalité se concentrant principalement sur l’avant-dernière semaine de l’année. Pour la dernière semaine, nous n’avons pas encore les chiffres complets.”
Grippe, VRS et Covid
Sciensano cite néanmoins la grippe comme une cause possible de cette surmortalité. En moyenne, un demi-million de personnes sont touchées par la grippe chaque année dans notre pays. Au cours des dernières semaines de décembre, une épidémie de VRS (le virus de la bronchiolite) et de grippe ont fait rage simultanément. Il est toutefois assez exceptionnel que des personnes meurent directement de la grippe. En 2013, il y en a eu 147, mais la plupart des autres années, ce chiffre se situe entre 50 et 100. “On sait que la grippe, ainsi que d’autres maladies respiratoires telles que le Covid-19 et le VRS, est un facteur de risque de décès, en particulier chez les personnes âgées”, explique Sciensano.
Les particules fines
Outre la grippe, la vague de froid de décembre pourrait également constituer une explication de la surmortalité. Du 8 au 18 décembre, des températures glaciales ont été enregistrées dans tout le pays et, du 15 au 18 décembre, il y avait énormément de particules fines dans l’air. Ces fortes concentrations sont dues au fait que la pollution atmosphérique provenant de l’industrie, de l’agriculture, du trafic et du chauffage des bâtiments est peu diluée en raison de la faible vitesse des vents. En raison du temps froid, les émissions des poêles à bois sont également plus élevées. “Ces éléments peuvent avoir joué un rôle dans la surmortalité observée”, reconnaît Sciensano. “Le lien semble logique, mais pour le mois de décembre, nous ne pouvons pas le prouver scientifiquement pour le moment, car nous n’avons pas encore de vue sur les causes exactes des décès à partir des certificats de décès”, ajoute le porte-parole. L’impact de ces particules sur la santé ne peut être sous-estimé. L’Agence européenne pour l’environnement a publié il y a deux ans un rapport indiquant que la pollution par les particules fines dans notre pays est à l’origine de pas moins de 6.500 décès prématurés.
Il n’y a pas que dans notre pays que des décès excédentaires ont été signalés en décembre, les Pays-Bas ont ainsi connu une augmentation d’un quart des décès. “La pyramide des âges des pays d’Europe occidentale est assez similaire”, explique Sciensano. “La Belgique et les Pays-Bas ont tous deux des populations plus âgées. Les groupes d’âge plus élevés sont plus sensibles aux facteurs de risque à l’origine de la surmortalité. D’ailleurs, à la fin du mois de décembre, la plupart des autres pays d’Europe occidentale connaissaient également une surmortalité plus ou moins importante.”
Photo d’illustration : En décembre, le nombre de décès a augmenté de 19 %. © Getty Images