
Malgré des problèmes très nombreux cumulés ces dernières années au niveau de la SNCF, il n’est venu à l’idée de personne au sein du gouvernement de mettre en cause les compétences de Guillaume Pepy, l’actuel président de la SNCF. Il faut croire que ce monsieur est très puissant et appartient à un lobby qu’il est interdit de nommer et déranger. Rappelons qu’il était le compagnon de l’ex-patron de Sciences-po, feu Richard Descoings. Rappelons également qu’il est membre de l’institut Montaigne ainsi que du conseil d’administration du club très secret et élitiste le Siècle. On imagine que la franc-maçonnerie n’est pas très loin non plus, comme toujours… Et pour le remercier pour toutes ces erreurs et ratés ferroviaires, la SNCF lui verse un salaire annuel de 450 000 € !!! On croit rêver !
Elle a écrit aux dirigeants de la SNCF pour les convoquer le 8 janvier.
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, demande des explications. Mercredi 27 décembre, elle a écrit aux dirigeants de la SNCF après la « succession d’incidents importants et médiatisés » survenus ces derniers jours dans les gares parisiennes de Montparnasse, Bercy et Saint-Lazare.
Elle a convoqué le 8 janvier le patron du groupe public et président de SNCF Mobilités, Guillaume Pepy, et le président de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, pour qu’ils puissent « tirer ensemble le bilan de ces incidents » et qu’ils présentent leurs « analyses et les actions engagées », selon le courrier dont l’AFP a obtenu copie.
Pannes et engorgements
Mardi, le trafic ferroviaire de la gare parisienne de Saint-Lazare a été interrompu pendant près de trois heures en raison d’un défaut électrique, un nouveau dysfonctionnement qui a affecté plus de 2 500 voyageurs sur des trajets longue distance.
Cette panne est intervenue trois jours après des problèmes d’engorgement des gares d’Austerlitz et de Bercy en raison, selon la SNCF, de l’affluence exceptionnelle avant les fêtes de Noël dans des trains ne nécessitant pas de réservation. Certains voyageurs n’avaient pas pu accéder à leur train.
Début décembre, une panne informatique avait encore paralysé l’installation et la SNCF avait alors promis une « profonde réorganisation » de son fonctionnement.
France TV Info / AFP