Voici encore une fois des preuves factuelles du pouvoir exorbitant des médias avec à leur tête, un Serge Dassault, voyou politique qui vient d’être condamné par la justice – Serge Dassault condamné à 5 ans d’inéligibilité et 2 millions d’euros d’amende pour blanchiment de fraude fiscale -, expliquer à un candidat qui fait près de 5% qu’il doit filer comme un toutou s’il veut manger de la bonne soussoupe dans la gamelle ! Pour aggraver encore plus la situation, vous remarquerez la stupidité phénoménale de Léa Salamé qui lui demande pourquoi il dévoile ça à la télé, car elle doit certainement penser que ces menaces doivent rester cachées au grand public, un public hélas dégénéré qui se croit en démocratie…
Juste pour rire, il faut savoir que la société des journaliste (ou SDJ) a publié un communiqué pour défendre son journal (sic) : “Les journalistes du service politique ne se sont jamais plaints durant la campagne de consignes particulières et démentent formellement qu’instruction leur a été donnée de censurer ce candidat. A l’instar d’autres groupes de presse, Le Figaro a un actionnaire industriel, Serge Dassault, sénateur LR. Le directeur des rédactions Alexis Brézet est le garant de l’indépendance des journalistes vis-à-vis de toute intervention extérieure.“
Le candidat de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, affirme à Marianne que les SMS de pression qu’il a lus sur France 2, dans l’émission “15 minutes pour convaincre” ce jeudi 20 avril, venaient de Serge Dassault, actionnaire du Figaro.Il avait déjà affirmé avoir reçu des SMS de pression de soutiens de François Fillon et menacé de les dévoiler. Nicolas Dupont-Aignan est passé à l’acte. Ce jeudi 20 avril, sur le plateau de l’émission “15 minutes pour convaincre” sur France 2, le candidat de Debout la France a dévoilé le contenu de ses échanges par textos avec « un grand patron de presse français, industriel, au service d’un candidat », selon ses dires à l’antenne. Interrogé par Marianneaprès son passage sur France 2, Nicolas Dupont-Aignan confirme qu’il s’agit de Serge Dassault, propriétaire du Figaro.
« Je veux lire pour que les Français sachent ce qu’il y a derrière les coulisses et pourquoi notre démocratie ne fonctionne plus », a lancé le député de l’Essonne sur France 2. Il a ensuite lu cet échange sur son téléphone portable :
« – Le boycott de mon journal n’est que la conséquence de ton attitude contre Fillon et ce n’est pas en restant dans ton coin que tu y arriveras mais en étant dans une équipe gouvernementale. Il vaut mieux manger une soupe que du pain rassis.
– Je suis scandalisé que tu assumes ce boycott.– Cela n’arrivera plus quand tu cesseras de combattre Fillon.– C’est de la censure.– Si tu changes d’avis, il n’y aura plus de censure, je te le promets. »
Lors de son entretien sur France 2, Nicolas Dupont-Aignan a aussi dénoncé les « médias détenus par des puissances d’argent » et les « inégalités de temps de parole » entre les candidats à la présidentielle. Il s’est particulièrement attaqué à Emmanuel Macron, montrant à l’antenne des couvertures de magazines consacrées au candidat d’En Marche : « Est-ce que vous croyez que M. Macron aurait eu toutes ces couvertures de magazine pendant des mois s’il ne servait pas des intérêts ? Tous les Français ont compris qu’il y avait un candidat chouchou ! »