Voici la preuve que Marine Le Pen ne veut pas sortir de l’Euro, mais veut “négocier”, on se demande bien quoi ! On sort ou pas, point. Le Brexit est clair, on sort en se libérant de la monnaie et de Bruxelles, autrement on reste. C’est du pur blabla, elle surfe sur la volonté populaire de sortir de l’UE mais ne le fera pas, elle le dit clairement.
FACE AUX ÉLECTEURS. Première des cinq principaux candidats à être auditionnée par nos lecteurs, la patronne du Front national revient notamment sur le projet de sortie de l’euro.
Marine Le Pen, comme le feront ses quatre principaux concurrents — Emmanuel Macron, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon — a été interrogée par des lecteurs du Parisien – Aujourd’hui en France.
La candidate, qui milite pour la sortie de l’euro, assure contre toute attente qu’elle est «européenne». «Je suis européenne, je crois en l’Europe mais en l’Europe des coopérations, celle d’Airbus et d’Ariane, pas à cette Europe devenue totalitaire », fustige-t-elle. Marine Le Pen se veut pédagogique et rassurante devant les électeurs. « Mon idée n’est pas de sortir de l’euro brutalement sans demander leur avis aux Français », assure-t-elle. « On a le droit de négocier, quand quelque chose ne fonctionne pas », lance-t-elle au sujet notamment de l’euro et de Schengen.
Quant à ceux qui critiquent son projet de sortie de l’euro, la candidate d’extrême droite les accuse de jouer sur des peurs. « Ils n’ont aucun argument rationnel », dénonce-t-elle.
QUESTION DU JOUR. L’Union européenne a-t-elle encore un avenir ?
Le Parisien