Ces gens sont malades, ce sont des pervers manipulateurs qui n’hésitent devant aucune trahison, aucun mensonge, aucune escroquerie pour atteindre leur objectif. Sarközy prouve ici qu’il est fou et n’a aucune limite puisqu’il se présente toujours comme le sauveur de la droite hexagonale !!!
Selon l’ONG, les 20 plus grandes banques européennes ont généré 25 milliards d’euros de bénéfices dans les paradis fiscaux en 2015.
C’est un exercice de transparence inédit auquel s’est livré Oxfam : profitant de l’entrée en vigueur de l’obligation qui incombe aux banques de l’Union européenne de publier leurs opérations dans les différents pays du monde, l’ONG a regardé quelle part de leurs profits a été générée dans des paradis fiscaux en 2015.
Au total, l’ONG identifie 25 milliards d’euros de bénéfices issus de 58 juridictions qu’elle considère comme des paradis fiscaux, soit 26 % des bénéfices totaux générés par ces grandes banques en 2015. Tirés principalement de filiales implantées en Irlande ou au Luxembourg (voir la répartition géographique sur le graphe de Statista pour Les Échos), ces bénéfices varient toutefois en fonction des établissements dont les pratiques restent très hétérogènes.
Parmi les cas qui se distinguent, il y a celui de la première banque allemande : « Deutsche Bank a déclaré un résultat déficitaire de 6,1 milliards d’euros en 2015, alors qu’elle a déclaré 1,2 milliard d’euros de bénéfices au Luxembourg. Ces bénéfices tranchent avec les pertes et les profits ostensiblement faibles déclarés par la banque pour tous ses autres grands marchés (hormis Hong Kong). Tout porte à croire que Deutsche Bank se livre à du transfert de bénéfices », estime l’ONG dans son rapport.
Deutsche Bank, Barclays et RBS dans le viseur
Autres pratiques suspectes aux yeux de l’ONG : celles des britanniques Barclays et RBS. La première a déclaré un bénéfice global de 5 milliards d’euros en 2015, dont environ 900 millions au Luxembourg, en Suisse et en Irlande. Or « Barclays emploie seulement 500 salariés dans ces trois pays. En d’autres termes, en 2015, ces pays représentaient 18 % du résultat global de Barclays mais à peine 0,4 % de ses employés », indique Oxfam.
RBS, de son côté, a enregistré 1,14 milliard d’euros de bénéfice en Irlande en 2015 pour un chiffre d’affaires de 763 millions. Un écart que la banque, contactée par Oxfam, attribue à des « reprises sur provisions ». Si le Crédit Mutuel fait partie avec, entre autres, la banque néerlandaise Rabobank, des bons élèves distingués par Oxfam en Europe du fait de la cohérence de son chiffre d’affaires avec ses bénéfices générés dans les paradis fiscaux, les banques françaises ne sont pas exemptes de critiques.
Les Îles Caïmans et l’Irlande pointés du doigt
L’importance de leurs bénéfices générés aux îles Caïmans est pointée du doigt. « Sur un chiffre d’affaires de 39 millions d’euros aux îles Caïmans, BNP Paribas a gagné 134 millions en bénéfices, une performance difficilement imaginable pour toute activité économique normale », estime l’ONG. Aux yeux de BNP Paribas, qui précise que ses « bénéfices réalisés aux îles Caïmans sont fiscalisés aux Etats-Unis », cette présence n’a toutefois « ni pour objet, ni pour effet de lui permettre d’optimiser sa situation fiscale ».
Les pratiques de la Société Générale se distinguent aussi en Irlande : « Avec des bénéfices quatre fois plus importants que son chiffre d’affaires, ses activités irlandaises étaient 18 fois plus rentables que sa moyenne globale », indique Oxfam. Un décalage que la banque explique par « l’application de la méthode comptable de mise en équivalence et qui n’est pas aussi important dans les comptes 2016 ». Depuis, les « Panama papers » ont placé ces activités au centre des […]
Les Échos