Candidate à l’élection présidentielle, l’ancienne ministre de l’Intérieur propose cette mesure choc dans un entretien au « Parisien ».
On se demande bien pourquoi cette dame prend la parole pour dire une énormité pareille, mais bon, c’est ainsi que va la démocrassie…
Les fonctionnaires une nouvelle fois dans le collimateur d’un candidat à la présidentielle de droite.
Après les 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires que veut supprimer François Fillon, Michèle Alliot-Marie propose quant à elle d’interdire le droit de grève pour les fonctionnaires, explique la candidate dans l’édition datée du vendredi 20 février du Parisien.
Pour l’ancienne patronne du RPR, partie en solo dans la course à l’Élysée, les fonctionnaires « ont un statut avec des droits, comme l’emploi à vie, mais aussi des obligations. Parmi ces obligations, je propose qu’il y ait l’interdiction du droit de grève afin d’assurer la continuité du service public, comme je suis favorable à l’interdiction d’exprimer une idéologie syndicale ou religieuse ».
Elle se dit « très confiante » pour avoir ses 500 parrainages
Michèle Alliot-Marie détaille également une partie de son programme économique. Elle veut notamment « que tout le monde paie l’impôt, même s’il est symbolique. L’impôt doit redevenir universel, c’est une question de citoyenneté ». Discrète jusque-là dans la campagne, elle explique « éviter les micros et les caméras », pour avoir un contact direct avec les Français. Aura-t-elle suffisamment de parrainages pour de présenter au premier tour ? « Cela avance, je reçois chaque jour des promesses. Je dois en être à 300, et je suis très confiante pour avoir les 500 », rassure-t-elle.
France TV Info