Ce qui est encore une fois choquant c’est que ce soit une association de consommateurs qui dépose plainte contre des industriels et non pas l’état qui est garant de la sécurité alimentaire et de la santé publique. C’est exactement la même chose avec l’association Anticor, sans elle aucun magistrat n’aurait déposé plainte contre différents délinquants fiscaux et politiques alors que la loi les y oblige, il suffit de lire l’article 40 du code de procédure pénale.
C’est sidérant de bêtise et d’inconscience. Les chimistes découvrent des nouvelles molécules extrêmement petites qui présentent des caractéristiques physico-chimiques nouvelles, du coup les industriels décident de les incorporer dans l’alimentation sans aucune étude préalable sur la dangerosité de ces nouvelles nanoparticules !!! Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bon appétit ainsi qu’une excellente santé pour 2018 et les années suivantes…
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé, mardi, déposer neuf plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques après avoir décelé la présence de nanoparticules dans « 16 produits » testés.
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé, mardi 23 janvier, déposer neuf plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques après avoir décelé la présence de nanoparticules dans “16 produits” testés et connus, comme les M&M’s Peanut, le déodorant Sanex Natur 48h, le dentifrice Aquafresh triple protection, la soupe ‘Poule au Pot’ de Casino, ou encore le stick à lèvres nourrissant Avène.
L’UFC-Que Choisir dépose plainte “pour non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage”, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Sur les 16 produits analysés, seuls trois mentionnent la présence de nanomatériaux sur leur emballage.
« Un texte européen exige une indication »
Fabienne Maleysson, la journaliste d’UF-Que Choisir qui a enqueté sur les nanoparticules, a expliqué mardi sur franceinfo que “ce qu’on a constaté, c’est que dans les produits alimentaires qu’on a testés il n’y en a aucun qui l’indique et dans les cosmétiques il n’y en a qu’un tiers”.
“Un texte européen exige une indication sur l’étiquette depuis trois ans et il y a un arrêté qui est venu le rappeler en France”, rappelle Fabienne Maleysson sur franceinfo. Cet arrêté dit que “compte tenu des incertitudes sur les risques sanitaires concernant les nanoparticules dans les produits de consommation ça doit être étiqueté dès la première nanoparticule présente”.
L’association rappelle “l’impact sanitaire” potentiel et “environnemental” de ces nanoparticules, qui pénètrent dans l’organisme. “L’Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse”, a rappelé l’UFC-Que Choisir.
L’UFC-Que-Choisir a demandé également au ministère de l’Économie et à la DGCCRF (répression des fraudes) de “publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre les fabricants en infraction et de maintenir durablement les investigations sur le sujet”.
Les plaintes visent : le groupe Casino (soupe), JDE (Maxwell Cappuccino), Mars Chocolat France (M&M’s), Mc Cormick (Ducros Mélange Malin Italien), Colgate-Palmolive (déodorant Sanex), Lavera Gmbh & Co. KG (crème solaire), Avene (stick 0 lèvres nourrissant), Coty (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh).
France TV Info