Invité l’autre soir à une conférence-débat par le Front Opérationnel Uni pour la Transvaluation Universelle, j’ai été confronté à une réaction d’une violence inattendue. Ça se passait pourtant en banlieue, haut lieu de la sagesse. Le plus court chemin entre deux poings c’est une droite dans la gueule, comme disent les sages des cités. Je vous restitue ici ce que ma mémoire a pu retenir de ce terrible débat :
Moi : certes, la colonisation française en Afrique a dans certains cas mis fin à l’esclavage des Noirs par les Arabo-musulmans, mais en le remplaçant par un régime d’exploitation, d’humiliation et de répression bien pire encore !
Bernardo Lugano : négationniste de merde !
Moi : je n’ai pas vraiment de positionnement idéologique, je me contente d’épouser le réel, et la réalité est ma maîtresse !…
Un salafiste : sale kouffar, je vais te crever les yeux !
Moi : au paradis de l’intelligence, les rires et l’amour ruissellent sur la bêtise prise en masse. Comme l’eau d’un fleuve cours entre les rochers.
Daniel Sionversano : à mort l’islam !
Moi : l’accomplissement suprême de l’intelligence inconditionnelle peut-il être autre chose que l’amour inconditionnel ?…
Captain Harlock : pourriture de crouille !
Moi : qu’est-ce que l’intelligence inconditionnelle ? C’est le contraire exact de l’intelligence pour Israël, ou de l’intelligence artificielle.
Christine Taser : vade retro satanas !
Moi : l’idéologie, le dogme… grands périls de l’intelligence.
Un djiahadiste modéré : je vais te brûler vif, sale kouffar !
Moi : l’intelligence pour sa famille, pour son clan, pour son peuple, pour sa patrie, pour son parti, pour sa religion, pour sa race, pour sa communauté, pour ses intérêts… voilà l’intelligence conditionnelle. Vous en déduisez donc l’intelligence inconditionnelle, seule capable de vérité. L’esprit en nous veut s’émanciper de notre résistance. Ne lui résistons plus.
Le marquis Henry de Lesquen : ordure cosmopolite !
Au moment où la bagarre éclata, un gars du F.O.U.T.U. me fit sortir par derrière. Je regardai une dernière fois le public perdu dans la baston en recevant une éclaboussure de sang dans la figure. Malgré les nombreux morts et blessés, je tiens à remercier ici le président et l’équipe du F.O.U.T.U. pour leur invitation et leur accueil. Ils ne pouvaient pas prévoir qu’un sale type jetterait un mélange chimique explosif au milieu du tumulte. Je continuerai d’œuvrer pour la transvaluation universelle. À peine dehors, je fus bousculé par des manifestants antiracistes qui criaient en chœur : “La nature est raciste : le soleil est blond, le ciel est bleu et la neige est blanche !”. Et la France va se trouver bientôt dans une merde noire. Avant de vous quitter, une dernière chose, que je n’ai malheureusement pu dire lors de la conférence : toute aliénation est une échappatoire au nihilisme, toute transcendance est aliénante, et tout objet de connaissance est transcendant. Toute transcendance étant éphémère, comme les vagues à la surface de l’océan. Je vous le dits tout net, finissons-en définitivement avec toute idée de transcendance. La justice est immanente, la vérité est immanente et le divin est immanent. C’est la pure immanence qui inspire l’homme, et l’aliénation expire l’homme. La respiration est métaphysique.