Il est tout de même curieux de faire signer une pétition considérant que l’État n’en fait pas assez pour le climat et la dépollution alors que c’est exactement l’inverse puisqu’il est la première cause de pollution en autorisant tout ce qui pollue notre environnement immédiat : les eaux des mers, les rivières, les nappes phréatiques, l’atmosphère, la terre et l’agriculture, nos maisons, nos lieux de travail… C’est bien l’état qui a poussé à consommer du diesel pendant les années 70, c’est lui, aussi, qui laissé prospérer des industries utilisant le mercure, c’est également lui qui utilise le nucléaire pour produire de l’électricité, qui laisse l’industrie de l’automobile tricher sur la pollution de leurs moteurs, qui laisse Monsanto, Bayer, Pioneer et les autres nous tuer à petit feu, qui permet à l’industrie agroalimentaire de nous empoisonner avec des préparations trop salées, trop sucrées, trop de grasses et trop d’alcool… Pire encore, dès qu’une proposition de loi utile vient contrer les intérêts des industriels, l’État fait tout pour enterrer le texte.
Bref, l’État n’est pas le simple arbitre qu’il devrait être, mais un acteur majeur de la pollution, c’est lui l’ennemi. Il fallait que cette pétition fût initiée par des politiciens pour, bien sûr, minimiser la faute lourde de l’État depuis des décennies comme l’explique parfaitement d’ailleurs Gunther Schwab dans Danse avec le diable. De plus, cette pétition parle du réchauffement climatique qui est une escroquerie totale car 1000 fois moins dangereux que la pollution de l’agrochimie par exemple, qui entraîne des naissances de plus en plus nombreuses d’enfants sans bras et fait exploser les taux de cancers !
Du coup, Il est totalement illusoire et stupide d’espérer changer quoi que ce soit en attaquant l’État en justice puisque c’est l’État qui va se juger lui-même. Les politiciens complices de cette pollution systémique ne se laisseront pas jeter en prison aussi facilement. La seule solution est donc celle que propose le mouvement des #GiletsJaunes en commençant par dégager du pouvoir tous ces politiciens inconscients et incompétents ! Il faudra ensuite tout reconstruire de nouveau sur des fondations solides et saines après avoir réduit à néant les lobbys criminels. Ce n’est certainement pas François de Rugy, un des hommes les plus méprisables de France, qui s’est parjuré deux fois en si peu de temps, qui va résoudre le grave problème écologique que nous vivons.
François de Rugy se dit « heureux » de voir les citoyens se mobiliser pour le climat, mais considère que l’action en justice n’est pas une solution.
« Une pétition pour le climat : oui, je signe. Une pétition pour attaquer l’État : non. » Interrogé par Le Parisien, le ministre de la Transition énergétique François de Rugy a répondu aux 1,7 million de signataires de la pétition « L’Affaire du siècle », pétition en faveur d’une action en justice contre l’État pour « inaction climatique ». « Les ONG sont dans leur rôle d’aiguillon de l’opinion… Mais ce n’est pas dans un tribunal qu’on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre », a réagi le ministre. « Ce n’est pas à des juges de forcer le gouvernement à prendre une loi, ce n’est pas le sens de nos institutions », estime-t-il.
Les ONG « Notre Affaire à Tous », la « Fondation pour la Nature et l’Homme », « Greenpeace France » et « Oxfam France » prévoient d’assigner l’État en justice « pour inaction face aux changements climatiques ». L’« objectif est de faire reconnaître par le juge l’obligation de l’État d’agir pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, afin de protéger les Français.es face aux risques induits par les changements climatiques », poursuivent les associations. Le ministre rétorque que le gouvernement est « déjà au travail ». Il reconnaît que « nous ne sommes pas sur la trajectoire de réduction fixée en 2016 par le précédent gouvernement », mais assure que c’est la faute de ce précédent gouvernement, « parce qu’il n’avait pas mis en œuvre les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs ».
Le ministre de la Transition énergétique se déclare par ailleurs « agréablement surpris » et « heureux que les citoyens s’expriment contre le dérèglement climatique », mais y voit « peut-être une réplique aux mouvements des “gilets jaunes” qui parlent parfois de l’écologie comme d’un problème ».
Photo d’illustration : Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, quitte l’Élysée, après le Conseil des ministres, le 19 décembre 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)
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