Ce fiasco économique démontre à quel point la Saoudie maudite ne représente pas un investissement sûr et fiable dans le monde étant donné son implication belliqueuse et belliciste dans différents conflits de la région. Quand les dirigeants saoudiens vont-ils enfin comprendre que l’argent se fait en temps de paix et jamais en temps de guerre. À la rigueur, il leur est possible de mettre en place quelque contrebande fructueuse mais certainement pas construire une économie nationale productrice de richesses. Ce n’est certainement pas le boucher de Riyad qui comprendra ce genre de finesse.
La vente de 1,5 % du capital d’Aramco, la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures, devrait rapporter quelque 25 milliards de dollars, mais il n’empêche : l’opération sera bien moins prestigieuse que ne le prévoyait le royaume, estime cet éditorialiste du Guardian spécialisé dans la finance.
20 novembre 2019
Source : THE GUARDIAN – Londres