Nous avons déjà parlé sur ce site des effets secondaires liés à la PMA ou procréation médicalement assistée et frappant les enfants nés de ce type de conception. Ces effets secondaires sont induits par l’altération de l’ADN causée par la méthode de conservation des spermatozoïdes. Le Professeur en médecine Urs Scherrer en a longuement parlé dans un reportage que nous vous invitons à revoir. Cet article ne fait donc que confirmer cette triste réalité qui pourtant n’est jamais traitée par nos médias, ces derniers s’évertuant à faire croire que cette méthode est dénuée de tout effet secondaire. Ce faisant, ils piétinent l’article 1111-4 du code de santé publique qui oblige les médecins à informer de manière complète les patients en général afin qu’ils puissent offrir un consentement libre et éclairé avant de subir un traitement. Cette information est sérieuse d’autant qu’elle concerne chaque année dans le monde 500 000 naissances par FIV ! Et pourtant, comme vous pouvez le constater, ceci ne représente pas du tout une priorité du ministère de la santé et de Madame Agnès Buzyn…
PMA : l'insémination artificielle crée des perturbations génétiques chez les enfants !
Selon une étude suisse publiée ce mercredi dans le Journal of the American College of Cardiology, les enfants conçus grâce aux techniques de procréation assistée (ART) courent un risque accru d’hypertension artérielle au début de leur vie, entre autres complications cardiovasculaires.
L’hypertension artérielle constitue un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires (insuffisance coronaire, AVC, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, anévrysme artériel, dissection aortique, arythmie, démence…). Les professionnels l’appellent même la « tueuse silencieuse », complète le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue et présidente de la Fédération française de cardiologie, avant de poursuivre : « la maladie peut se manifester par un ensemble de symptômes non spécifiques : fatigue, maux de tête matinaux, vertiges, mouches dans les yeux (lorsque l’on voit des petites taches noires), bourdonnements d’oreilles, palpitations, troubles de la concentration ou encore sensation de poitrine oppressée sont autant de signes de la maladie ».
54 adolescents
Les chercheurs ont évalué le système circulatoire de 54 adolescents âgés en moyenne de 16 ans, tous nés de techniques de procréation assistée et en bonne santé, puis les ont comparés à un groupe témoin. Ils ont mesuré la tension artérielle ambulatoire, l’accumulation de plaque dentaire, la fonction des vaisseaux sanguins et la raideur artérielle.
Les scientifiques ont alors découvert que les adolescents sous traitement antirétroviral avaient une tension artérielle plus élevée que les participants témoins de conception naturelle (119/71 mmHg contre 115/69). Plus important encore, huit des adolescents nés sous techniques de procréation assistée souffraient d’hypertension (plus de 130/80 mmHg), alors qu’un seul des participants du groupe témoin répondait aux critères de la pathologie.
Traitement antirétroviral
« La prévalence accrue de l’hypertension artérielle chez les participants au traitement antirétroviral est ce qui est le plus préoccupant », explique Emrush Rexhaj, directeur de l’étude. « Il est de plus en plus évident que le traitement antirétroviral modifie les vaisseaux sanguins chez les enfants, mais les conséquences à long terme n’étaient pas connues. Nous savons maintenant que cela place les enfants ART à un taux d’hypertension six fois plus élevé que les enfants conçus naturellement ».
Son équipe a également établi que les différences de pression artérielle mettent cinq ans à se manifester. « Nous devons être vigilants dans le développement de l’hypertension artérielle chez les enfants conçus à l’aide d’ART afin de mettre en œuvre des modifications précoces basées sur le mode de vie et, si nécessaire, une pharmacothérapie », conclut Larry A. Weinrauch, cardiologue à l’hôpital Mount Auburn.
Un demi-million de bébés naissent chaque année de la FIV et de l’ICSI
Quarante ans après la naissance de Louise Brown, le premier « bébé-éprouvette » au monde, l’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) rapporte aujourd’hui que le nombre total de bébés nés à la suite d’une fécondation in vitro (FIV) ou d’une injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) est de plus de 8 millions. On estime que plus d’un demi-million de bébés naissent chaque année de la FIV et de l’ICSI à la suite de plus de 2 millions de traitements effectués.
La FIV s’effectue hors du corps, dans une éprouvette à l’intérieur de laquelle les gamètes ou cellules sexuelles (spermatozoïdes et ovules) sont mises en présence, afin de faire naître un embryon qui sera implanté par la suite dans l’utérus de la mère ou dans celui d’une mère porteuse. L’ICSI est une technique qui consiste à injecter le spermatozoïde dans l’ovocyte.
Mathilde Debry – Pourquoi Docteur ?