
Voici encore une fois la preuve que le libéralisme tant vanté par les mondialistes n’existe pas dans le monde réel car ils arrivent tous à s’entendre afin de maintenir les prix les plus avantageux possible. Les scandales concernant ces ententes illicites sont nombreux et d’ailleurs n’aboutissent quasiment jamais à des emprisonnements mais juste à des amendes à payer. On se souvient tous du cas du trio français de téléphonie mobile France Télécom/Bouygues/SFR qui s’étaient entendu de longues années sur le prix du SMS, maintenu stable à un franc. Ceci prouve encore une fois qu’il y a une très grande différence entre le discours et les faits dans le monde réel, surtout lorsque l’argent est roi et qu’il dicte sa loi.
Douze perquisitions ont été menées jeudi, chez plusieurs fabricants de matériel électrique, dont Legrand et Schneider Electric, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons d’entente illicite sur les prix.
Douze perquisitions ont été menées jeudi 6 septembre chez différents fabricants de matériel électrique, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons d’entente illicite sur les prix. Parmi les sociétés concernées : Legrand et Schneider Electric.
Les perquisitions se sont déroulées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 7 juin dernier par le Parquet de Paris des chefs « d’entente illicite », « faux et usage de faux », « abus de confiance », « abus de biens sociaux », « blanchiment de fraude fiscale », « corruption d’agents privés et corruption d’agents publics ».
Cette information judiciaire a été ouverte après des signalements reçus en avril dernier de l’Autorité de la concurrence et de l’Agence française anticorruption.
Au même moment, Mediapart avait révélé (abonnés) « un mécanisme d’entente occulte sur les prix mis en place » par Schneider et Legrand ainsi que par leurs principaux clients, les distributeurs Sonepar et Rexel.
Ce système permet de contrôler les tarifs finaux pratiqués par les distributeurs et de tirer les prix vers le haut. Son principe ? L’industriel « fixe des prix de gros élevés, qui ne permettent pas à ces distributeurs de gagner correctement leur vie » et en contrepartie « l’industriel leur accorde, pour chaque marché, un prix dérogé, c’est-à-dire une autorisation de vendre moins cher au client final », explique le site d’information. Puis le fabricant « verse de l’argent aux distributeurs, sous forme d’avoir, pour compenser leur perte de marge ».
« Nous avons été sollicités par les autorités judiciaires, nous les avons accueillies dans nos locaux et nous collaborons avec elles », assure un porte-parole de Schneider Electric.